lundi 28 septembre 2009

La conversion socialiste de Nicolas Sarkozy

Où va Nicolas Sarkozy ? Omniprésent, hyperactif, le président français trouve dans la crise économique une occasion en or de satisfaire son besoin impérieux de bouger et de paraître. Le sauveur, c'est lui ! Il ne lui manque plus que des idées cohérentes...

A trop vouloir refonder le capitalisme, Nicolas Sarkozy flirte de plus en plus ouvertement avec le socialisme. Au point de s'attirer les félicitations du président vénézuélien Hugo Chavez, qui lançait, il y a peu, au camarade Sarkozy : « Tu es en train de te rapprocher du socialisme : bienvenu au club, ce sont des idées intéressantes. (...) Il faut créer un système nouveau, avec des différences ici et à, mais il faut que ce soit quelque chose de nouveau. Nous l'appellerons sans doute socialisme, (...) tu l'appelleras nationalisme. »
Une idée tellement nouvelle (sic !), qu'elle a même réussi à réveiller à Cuba le Lider Maximo, qui a lancé, début octobre : « Nous ne sommes pas un pays capitaliste développé en crise dont les dirigeants pataugent aujourd'hui pour trouver des solutions contre la récession, l'inflation, la chute des marchés, le chômage, nous sommes et nous devons être socialistes. »
Enhardis par cet exemple, les socialistes français n'ont pas hésité à cautionner les « mesures nécessaires » de Nicolas Sarkozy, dont l'interventionnisme frôle, ces dernières semaines, la nationalisation la moins cachée, comme le craint notamment le patronat européen qui lui demande de ne prendre en fait que des mesures temporaires. Il est vrai que l'exemple vient de haut ou de loin - puisque l'administration Bush n'a pas hésité à mettre sous tutelle certaines de ses banques en grande difficulté, voire à racheter certaines d'entre elles. A croire que, d'un bord à l'autre de l'Atlantique, on oublie que l'interventionnisme d'État est à l'origine de l'excès d'endettement qui, par le biais de créances pourries, ont internationalisé la crise actuelle.

Socialiste « peut-être »

La gauche française voit donc dans le discours du président Sarkozy (et même dans certains de ses actes) une validation de ses théories économiques - dont on se demande bien pourquoi elle ne nous a pas fait pleinement «bénéficier» lors de ses divers passages au pouvoir. On comprend cet exercice d'autosatisfaction, puisque la droite n'hésite plus à gauchir son propos pour stigmatiser les dérives du capitalisme. Depuis Toulon, où Nicolas Sarkozy se voyait en héritier de Jaurès et de Blum (Monde & Vie du 11 octobre), le chef de l'Etat n'a cessé de donner de nouveaux gages (et pas seulement oraux) à la gauche socialiste.
Ainsi, le 21 octobre, devant le Parlement européen, le président français a-t-il plaidé pour davantage de régulation sur les marchés financiers et prôné la recapitalisation par les Etats des banques privées eu difficulté. Le chef de file des parlementaires socialistes, Martin Schulz, a applaudi une conversion qui voit le président français parler « comme un véritable socialiste européen ». A cette boutade, Nicolas Sarkozy a répondu qu'il était « socialiste peut-être ». p't-être ben qu'non, ou p't-être ben qu'oui ?
Les vrais socialistes, du coup, ont du mal à retrouver leurs marques d'opposants naturels.
Tantôt, ils refusent le plan d'urgence gouvernemental, jugé par eux insuffisant ; tantôt, alors que Nicolas présente ses mesures de soutien devant les entrepreneurs savoyards, ils s'interrogent - manquant quelque peu de suite dans les idées - sur l'origine de l'argent. Question intéressante. Car la planche à billets n'existe plus ; ou plutôt, elle est désormais entre les mains de la Banque centrale européenne, qui la couve d'un œil jaloux.
Nicolas Sarkozy paraît pourtant plus sûr de lui que jamais. Dans le flot des mesures «exceptionnelles» dont il propose la mise en place, la plus importante est la création d'un fonds d'investissement souverain pour les entreprises en difficulté : « Notre réponse à la crise, c'est l'investissement pour la compétitivité de nos entreprises. »
Ce fonds souverain bénéficiera à la fois des ressources de la Caisse des dépôts et consignations, qui sera d'ailleurs chargée de le gérer, mais aussi d'apports publics et privés. De fonds, tout à la fois et sans contradiction aucune, nationaux et européens... Mais que l'on se rassure - si l'on y parvient : « Cet endettement ne creusera pas les déficits, car il aura pour contrepartie l'actif des entreprises au capital desquelles le fonds sera entré. »
On comprend mal l'inquiétude des milieux boursiers, des banquiers et des entreprises, alors que l'État français, lui, ne cesse de faire des affaires... Ainsi, lorsqu'il prête 10 milliards aux banques, nous explique-t-on que ces dix milliards-là rapporteront grâce à un taux d'intérêt fastueux. A y regarder de plus près, ce calcul repose comme les autres sur un dogme : un État occidental ne peut pas faire faillite. Reste à connaître le taux d'infaillibilité de ce dogme-là : car l'État suédois, comme la Grande-Bretagne, sont naguère passés tout près de la faillite... Impossible, vraiment ?

Un activisme à l'échelle de l'Europe

Dans ce tourbillon sarkozyen, d'aucuns s'interrogent sur la philosophie du président. On le dit tantôt bonaparto-libéral, tantôt colbertiste, voire libéral mou... Mais, au-delà des étiquettes, Sarkozy est sans doute surtout un ambitieux pragmatique. Courant partout, omniprésent, il n'hésite plus à se présenter- avant l'échéance! - en sauveur. Avec le président de la Commission européenne Barroso, il plaide désormais ouvertement pour une présidence stable du Conseil européen. « Nous avons besoin d'un président du Conseil qui ne change pas tous les six mois », déclarent-ils. A défaut d'y parvenir, Nicolas Sarkozy a suggéré devant le parlement de Strasbourg qu'il pourrait rester président de l'Eurogroupe jusqu'à ce que la présidence retombe dans l'escarcelle d'un pays de la zone euro. Ce qui, pour être conforme à la pratique habituelle, ne se produira pas avant au moins un an.
Et le président français de justifier : « Plus que jamais, l'Europe prend conscience qu'elle a besoin d'un véritable gouvernement économique, dont elle vient d'expérimenter ce qu'il pourrait être, et l'utilité qu'il pourrait avoir. » Un certain nombre de pays, qui commencent à se fatiguer de l'exercice franco européen de Nicolas Sarkozy, ont répondu du tac au tac qu'il existe déjà un président de l'Eurogroupe en la personne du Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker.
Berlin n'a pas caché ses réserves devant les visées élyséennes, mais les plus virulents ont sans doute été les Tchèques. Le président Vaclav Klaus n'a pas envoyé dire à son homologue français qu'il n'admettrait aucun empiétement sur les prérogatives de son mandat européen. La situation est compliquée encore par l'euroscepticisme très marqué dudit Vaclav Klaus, qui ne se gêne pas pour répéter que le traité de Lisbonne est mort en Irlande.
Pas assez interventionniste pour les uns, trop pour les autres, Sarkozy risque d'être rattrapé par une réalité boursière qui voit les lundis catastrophiques succéder aux vendredis noirs et par une récession que la classe politico-économique quasi-unanime ne voit pas se résorber avant 2010.
Olivier Figueras monde & vie 3 novembre 2008

vendredi 11 septembre 2009

Imposture sarkozyste : nouvelle « rafale » de mensonges de Sarkozy

Nicolas Sarkozy s’était vanté lundi d’avoir pratiquement vendu 36 avions Rafales http://www.nationspresse.info/?p=56785 de Dassault Aviation lors de sa visite au Brésil. Les conditions indiquées avaient déjà de quoi inquiéter, puisque seuls 6 appareils auraient été construits en France, et les autres au Brésil, qui aurait pu ensuite en construire d’autres… pour l’exportation ! Si ce n’est pas se tirer une balle dans le pied !

Mais deux jours plus tard, le ministre brésilien de la Défense Nelson Jobim souligne que « le processus de sélection du projet FX-2 mené par le commandement de l’Armée de l’Air, n’est pas encore terminé » et que les négociations se poursuivent avec les trois compétiteurs (le rafale de Dassault, le F-18 de Boeing et le Grippen du suédois Saab). « Des négociations, au cours desquelles seront approfondies, et éventuellement redéfinies, les propositions présentées, se poursuivront avec les trois participants », explique-t-il dans un communiqué.

Le revirement est intervenu dans la nuit de dimanche à lundi, à la sortie du dîner entre les deux chefs d’État, dans un souci de précaution pour éviter toute réclamation des constructeurs américain et suédois concernant les règles de concurrence.

Encore une fois, Nicolas Sarkozy a trop parlé, il s’est vanté trop tôt, au risque de faire échouer l’opération, démontrant qu’il est tout à fait indigne et incapable d’occuper sa fonction.


Source : http://fn41.unblog.fr
http://nationpresse.info/

jeudi 10 septembre 2009

Sarkoland : Les dépenses somptuaires de l’Élysée

Toute la France est touchée par les mesures de récession. Vraiment toute la France ? Non, une personne ne joue pas le jeu : le Président Nicolas Sarkozy (54 ans).

Le budget de la Présidence a toujours été tenu secret en France. Pour la première fois il est révélé sous Nicolas Sarkozy.

Dans les 300 mètres carrés de l’appartement de fonction des Sarkozy les fleurs doivent être fraîches en permanence. Coût : 280.000 euros par an.

Lorsque Nicolas Sarkozy voyage à titre privé, un avion gouvernemental vide l’accompagne en permanence, pour lui permettre de rentrer à Paris en cas d’urgence.

Il dispose de 61 voitures de fonction, 2 Airbus et 6 avions Falcon-Jet. Le dernier avion en date (60 millions d’euros) a été baptisé « Carla » du prénom de madame Sarkozy numéro 3.

Dépenses annuelles pour les boissons (Champagne, etc.) : 1 million d’euros

Il a presque 1.000 employés à son service, deux fois plus que la Reine d’Angleterre. Parmi eux 44 chauffeurs et 87 cuisiniers.

Les cuisiniers-chefs peuvent se servir librement dans les caves à vin du Palais de l’Élysée, le repas de midi leur est servi par des laquais.

Le président et son épouse peuvent commander de la nourriture ou des boissons 24 heures sur 24. La cuisine est en service en permanence.

Indignation ? Protestations ? Pas du tout. En France, il semble être une affaire d’honneur que le Chef de l’État incarne la « Gloire de la nation« . Il est le successeur du Roi Soleil. Et c’est exactement comme tel qu’il vit. Les courbettes et la courtisanerie sont une exception française, le bas peuple gaulois ne protestera jamais devant les ors, il adore cette manière masochiste de se faire dilapider le porte-monnaie.

Il s’avère difficile de comprendre cette population d’outre-Rhin, râlant pour des futilités et applaudissant le racket. HONTEUX

Source : Bild Zeitung (traduit de l’allemand)

http://www.nationspresse.info