mardi 10 février 2009

UE : l’intempérance de Sarkozy pourrait compromettre la ratification tchèque du traité de Lisbonne

Furieux de ne pas avoir pu conserver la présidence tournante de l’Union européenne (justement parce qu’elle était « tournante » et qu’il fallait laisser la place à la Tchéquie), Nicolas Sarkozy multiplie les provocations à l’égard des Tchèques.

Le chef de l’Etat a commencé par déclarer à propos des initiatives de la présidence tchèque relative à la crise économique : “Il ne faut pas leur en vouloir à eux spécialement, ils font ce qu’ils peuvent”.

Parallèlement à ce mépris affiché fort peu diplomatiquement, le président de la France n’a de cesse que de lancer des initiatives parasites avec sa nouvelle amie Angela Merkel.

Histoire d’en rajouter une couche, Nicolas Sarkozy a déclaré lors de son émission sur la crise avec une maladresse visiblement calculée: “Si on donne de l’argent aux industries automobiles pour se restructurer, ce n’est pas pour apprendre qu’une nouvelle usine va partir en Tchéquie ou ailleurs”. Le plan de sauvetage de l’industrie automobile française qui prévoit – à juste titre- une condition suspensive en cas de délocalisation des emplois est devenu un acte de défiance ciblé.

Les dirigeants tchèques sont arrivés à un point d’irritation qu’ils seraient tentés de ne pas de ratifier le traité institutionnel de Lisbonne.

Surtout que Nicolas Sarkozy ne se prive d’être aussi lourd si, à la clé, le torchon de Lisbonne doit être rangé dans un placard ou mieux déchiré.
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