jeudi 18 juin 2009

L'AXE SARKOZY-COHN BENDIT-OBAMA

Après les Européennes, tous les médias aux ordres ont salué la victoire de Sarkozy avec 28 %. Si l'on ramène le score aux inscrits, cela fait 10,9 % d'électeurs motivés pour montrer leur soutien au gouvernement. Les électeurs UMP opposent toujours la France qui travaille (eux-mêmes) à ceux qui ne font rien ou ne pensent qu'à défendre leurs avantages acquis. Or, dans les électeurs qui votent UMP il y a au moins une bonne moitié de retraités (qui parfois ont pris leur retraite entre 45 et 50 ans) à revenu plutôt élevé (retraités dont le seul but est que la retraite tombe tous les mois). On peut donc dire qu'il y a à peu près 5 % d'électeurs actifs qui soutiennent le gouvernement, c'est-à-dire ceux qui sont pleinement dans la vie active et qui ressentent la situation économique.

La victoire et le soutien Sarkozistes sont donc tout relatifs d'autant plus que tous les autres partis de l'extrême gauche à la droite nationale étaient hostiles, même de Villiers proposait une politique opposée. Les abstentionnistes par définition ont montré qu'ils n'étaient pas motivés pour soutenir quiconque.

Pendant les présidentielles, Sarkozy avait fustigé mai 68. On sait maintenant qu'il invite Cohn-Bendit à sa table de l'Elysée. Il a même nommé le directeur de Charlie Hebdo Philippe Val à la tête d'une radio publique nationale. Cela veut dire que derrière l'aspect guignolesque que prend parfois le débat politique, il y a de nombreuses convergences entre le maître de l'Elysée et l'ancien gauchiste.

Sarkozy et Cohn-Bendit sont aussi deux jouisseurs grossiers sans éducation et cela crée des liens. Ils ne peuvent aussi se sentir exister que sous les feux de la rampe.

Aux Européennes, Sarkozy a donc joué Cohn-Bendit contre Bayrou qui a eu le tort de rappeler les écrits pédophiles de l'ancien rouquin. Mais pour les « bien pensants » l'ancien gauchiste devenu soi-disant écolo, n'est pas un vulgaire prêtre fautif à qui l'on peut rappeler à l'infini ses fautes passées. Bayrou a perdu car en politique ne comptent que le perçu et l'apparence. Il y a toujours eu une certaine constance anti-occidentale chez Cohn-Bendit : haine de l'Etat nation surtout français, entrée de la Turquie en Europe, destruction des valeurs nationales et occidentales ...

La tape de Sarkozy (sans doute pour faire le jeune) dans la main d'Obama était totalement ridicule. On aurait dit un ado de la banlieue du 93. Il avait oublié ses Ray Ban, pour une fois. Obama est le croisement d'une gauchiste avec un Africain musulman. Cela a son importance puisque la mère du Président américain était plutôt moche donc exclue du désir des mâles blancs avec ce que cela implique de haine envers son propre camp, l'aigreur en ayant fait une «intellectuelle» par la force des choses. On a donc du côté de la mère la haine de l'Occident vécue de l'intérieur et d'autre part un père de race et de culture totalement opposées à l'Amérique blanche profonde. Maurras parlait d'une anti-France, mais il existe aussi un anti-Occident à l'intérieur de lui-même.

Cela explique que le Président de la première puissance occidentale de la planète fasse des discours où il n'est question que de faire l'apologie de la civilisation musulmane et de débiner l'Occident, discours ponctués de « Salaam Alei koum ».

L'élection d'Obama est l'aboutissement de décennies de bourrage de crâne politiquement correct et de culpabilité entretenue par certains lobbies.

Derrière les mots trompeurs : droite, gauche, écologie, Sarkozy, Cohn-Bendit et Obama ne sont que les représentants de la même idéologie et sont les fossoyeurs de l'Occident.

Patrice GROS-SUAUDEAU juin 2009

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