vendredi 30 janvier 2009

L’affaire Battisti devient une affaire d’Etat: des agents secrets français l’auraient aidé à fuir au Brésil

La pratique des vrais faux passeports continue

Le terroriste italien d’extrême gauche, Cesare Battisti, condamné dans son pays pour de multiples assassinats et en fuite en Amérique du Sud, a affirmé au magazine brésilien Istoe que des membres des services secrets français l’ont aidé en 2004 à fuir la France pour trouver refuge au Brésil.

Il prétend que des fonctionnaires français auraient soutenu sa fuite et que les services français lui aurait même fourni un passeport.

Ces déclarations qui méritent une enquête, ne peuvent qu’accréditer la thèse d’un soutien en haut lieu ce qui constituerait une affaire d’Etat.

Les Sarko : un couple infernal

La presse italienne s’était scandalisée du rôle attribué à la “première dame de France” dans cette nauséabonde affaire lui prêtant une vraisemblable intervention directe auprès du Président Lulla lors de la visite touristique au Brésil. Les déclarations fanfaronnantes du criminel Battisti sur l’appui de l’appareil d’Etat semblent même indiquer un soutien actif du mari de Mme Bruni.

http://fr.altermedia.info/

mardi 20 janvier 2009

Selon un rapport sénatorial, Sarkozy tarde à rendre applicables les lois qu’il fait voter

Selon le rapport sénatorial annuel de contrôle de l’application des lois publié le 30 novembre 2008 et consultable sur le site du Sénat, seules 7 des 56 lois votées au cours de l’année parlementaire 2007-2008 sont totalement applicables à ce jour, les autres étant partiellement ou totalement inapplicables en raison de retards anormaux pris dans la publication des décrets d’application des textes concernés !

Le phénomène n’est certes pas nouveau, on se souvient que lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, la frénésie législative de Nicolas Sarkozy s’était déjà largement heurtée à cet écueil, la plupart des textes se trouvant sous les projecteurs des médias étant inapplicables en l’état. François Fillon avait pourtant imposé aux administrations “l’obligation” de publier les décrets “dans un délai de six mois” dans une circulaire en date du 29 Février 2008, déclarant alors : “faire en sorte que soient rapidement prises les mesures réglementaires nécessaires à l’application de la loi est une condition de la crédibilité politique des réformes engagées par le Gouvernement. Le vote de la loi n’est pas l’achèvement de la réforme”.

Y aurait-il négligence de la part de l’éxécutif dans l’achèvement des dites “réformes” ? Ce serait un comble à l’heure où ce dernier cherche à justifier la limitation du droit d’amendement au nom de la nécessité de légiférer vite et bien en luttant contre l’obstruction parlementaire !

Pierre Cheynet le 20 janvier 2009 http://www.nationspresse.info/

samedi 17 janvier 2009

« L’exemple vient d’en haut »

A l’occasion de ses vœux aux forces de sécurité mercredi à Orléans, le petit — par l’honneur et l’intégrité — Président de la République Nicolas Sarkozy a osé conseiller à l’assistance de gendarmes et de policiers : « Vous serez respectés parce que vous êtes irréprochables. Pas de tutoiement, pas de bavures. On ne lutte pas contre la délinquance avec des méthodes de délinquant. »

Mais on se souvient que quelques mois plus tôt, alors qu’un passant du salon de l’agriculture rejetait sa main tendue, « touche-moi pas, tu me salis », Sarkozy avait quelque peu failli à cette fonction présidentielle bien trop haute pour lui en répondant « alors casse-toi pauvre con » ! Pourtant Sarkozy n’était ni en danger, ni face à un délinquant, ni au terme d’un interrogatoire difficile et usant comme peuvent l’être parfois les forces de l’ordre — ce qui explique des tutoiements agacés, compréhensibles pour un être humain.

Certains diront que ce comportement est une exception. Il n’en est rien. Le tutoiement est quasi-systématique chez le petit président lorsqu’il se sent agressé, comme il l’avait fait par exemple en réponse à un marin-pêcheur en colère qui l’insultait en novembre 2006. Sarkozy avait bredouillé quelque chose comme : « Qui est-ce qu’a dit ça ? C’est toi qu’a dit ça ? Bah descends un peu le dire. Descends le dire. Si tu crois… Si tu crois que… Si tu crois que c’est en insultant que tu vas résoudre les problèmes des pêcheurs, eh ben permets-moi de te dire que…». Telle est la personnalité de Sarkozy. Un garçonnet instable et susceptible, sans hauteur d’esprit et sans épaisseur malgré sa fonction, qui se vexe, s’emballe et s’énerve dés que sa petite personne est attaquée.

Ainsi, après avoir envoyé les policiers et gendarmes au casse-pipe lors des émeutes de novembre 2005, leur interdisant de ne pas se défendre comme il se doit, au péril de leur vie — voir la disproportion entre les victimes du côté de la police (56 blessés et 1 mort) et celles du côté des émeutiers (aucune !) —, Sarkozy se permet de leur donner des leçons solennelles devant les caméras, alors que son exemple est pitoyable.

Nicolas Sarkozy est un tout petit président de la République, qui fait honte à la grandeur qui fut un jour celle de la France.

Olivier de Granvil

Source VFN

http://www.nationspresse.info/