vendredi 30 novembre 2007

Super Sarkö !

Nicolas Sarközy vu par nos amis canadiens.

Super Sarkozy via Koreus

dimanche 25 novembre 2007

"Sarko l'américain" : de l'amitié à l'alignement

PENDANT la seule journée du 6 novembre, sept soldats américains trouvaient la mort en Irak où 853 de leurs camarades sont tombés depuis le 1er janvier, ce qui fait déjà de 2007 l'année la plus meurtrière pour le corps expéditionnaire états-unien qui, depuis l'invasion de mars 2003, a perdu 3856 hommes. Auxquels il faut ajouter les centaines de "contractors" eux aussi tombés au combat, les sociétés étrangères mais aussi le gouvernement de Washington ayant toujours davantage recours à ces mercenaires, engagés en masse et à prix d'or, afin de rendre moins sensible le coût humain d'une guerre que George W. Bush avait promise fraîche et joyeuse et qui, en s'éternisant, est devenue odieuse à ses compatriotes, horrifiés par l'arsenal de mensonges déployé pour la légitimer.
Le même 6 novembre, l'Afghanistan subissait quant à lui l'attentat le plus sanglant commis - par un kamikaze - depuis l'intervention américaine et la chute du régime des taliban fin 2001 : à Baghlan, où des écoliers et leurs maîtres avaient été mobilisés pour accueillir une délégation de parlementaires, 75 personnes ont en effet été tuées dont plusieurs députés, 5 professeurs et 59 enfants. Les taliban ayant formellement démenti être à l'origine du massacre_qui pourrait être lié à des tensions tribales mais aussi à des rivalités mafieuses -, on mesure l'anarchie régnant désormais dans ce pays que la «guerre au terrorisme» lancée par représailles aux attentats du 11 septembre 2001 à New York était censée arracher à ses mauvais démons.

IRAK, Afghanistan, double échec. Plus patent que jamais. Mais c'est le moment précis qu'a choisi Nicolas Sarkozy pour aller faire allégeance au responsable du désastre et, discourant devant le Congrès des Etats-Unis d'Amérique en qualité de président, certes, mais surtout en tant qu' "expression du peuple de France", exalter «le rêve américain» qui « fut, dès les origines, de mettre en pratique ce que le Vieux Monde avait rêvé sans pouvoir le construire ». Et, ce faisant, « de prouver à tous les hommes à travers le monde que la liberté, la justice, les droits de l'Homme, la démocratie, ce n'était pas une utopie mais au contraire la politique la plus réaliste qui soit et la meilleure politique pour améliorer le sort de chacun », C'est le moment qu'il choisit pour encenser l'Amérique qui « s'est battue pour cette liberté à chaque fois qu'elle l'a sentie menacée », en 1917, quand elle a « secouru la France (. .. ) au moment où la France était épuisée dans la plus absurde et la plus sanglante des guerres », en 1944 quand elle est revenue « nous libérer de l'effroyable tyrannie qui menaçait de nous asservir ». Comme si l'Hyperpuissance n'avait pas depuis touché les dividendes, et au-delà, de ses interventions (d'ailleurs tardives, comme si elle avait attendu que les candidats au suicide collectif fussent agonisants pour agir) de 17 et de 44 ! Mais qu'importe. Estimant ne pas être allé encore assez loin dans la lèche, l'Elyséen joue encore et toujours de la brosse à reluire: « Les enfants de ma génération, en écoutant leurs pères, en regardant les films, en lisant les livres d'histoire et les lettres de vos soldats morts sur nos plages de Normandie ou de Provence, en visitant les cimetières où flotte la bannière étoilée, ont compris que ces jeunes Américains de vingt ans étaient des héros auxquels nous devions d'être des hommes libres et non des esclaves. L'Amérique nous a libérés. C'est une dette éternelle. Et en tant que Président de la République française, mon devoir c'est de dire au peuple d'Amérique que la France n'oubliera jamais le sacrifice de vos enfants, et (... ) que la gratitude de la France est définitive. » Tout comme la "dette" est imprescriptible.
On ne s'étonnera donc pas qu'avant de quitter son cher George Bush, Nicolas Sarkozy lui ait promis que « nous ne quitterons pas l'Afghanistan parce qu'il en va de la solidité et de la pérennité de notre alliance et parce que c'est le combat contre le terrorisme», et qu'il réfléchisse même «à la meilleure façon d'aider à l'émergence d'un Afghanistan démocratique», y compris « en donnant d'autres moyens, militaires ».

Faut-il rappeler que 1100 soldats français participent déjà à la Force internationale de stabilisation de l'Afghanistan où, a déclaré le chef de l'Etat, également chef des Armées, ils resteront «aussi longtemps qu'il le faudra» bien qu'ils aient déjà essuyé de lourdes pertes - parfois dans des circonstances abominables puisque éventrés vivants, cf. le Daily Mail du 1er octobre 2006 - car «ce qui est en cause dans ce pays, c'est l'avenir de nos valeurs et celui de l'Alliance atlantique» ? Un langage en totale contradiction avec celui tenu il y a sept mois à peine par le candidat à la présidence de la République, qui s'était dit favorable à un retrait de ces forces. Mais sans doute est-ce là sa conception de la "rupture". Comme on aimerait que le successeur de Chirac fût aussi soucieux de défendre «nos valeurs» dans les "quartiers" !
POUR comprendre l'alignement servile de l'actuel président français sur le clan neo-conservative et le lobby ayant mis les Etats-Unis en coupe réglée - « la perspective d'un Iran doté de l'arme nucléaire est inacceptable pour la France ... Nul ne doit douter de notre détermination », a-t-il également déclaré devant les parlementaires américains -, il faut évidemment prendre en compte son origine ethnique et son cursus. Le 25 octobre dernier, lors d'une cérémonie officielle, l'Américaine Karen Hugues, sous-secrétaire d'Etat chargé de la Diplomatie et des Affaires publiques, ne s'est-elle pas félicité du fait que « plus de 130 participants à nos programmes depuis 1945 soient devenus les leaders de leurs pays, y compris l'actuel Premier ministre de Grande-Bretagne [Gordon Brown], le président de la France [Nicolas Sarkozy] et le président de la Turquie [Abdullah Gül] ? »
Autrement dit: « Sarko l'Américain» a été formé par la diplomatie d'une puissance peut-être amie, mais étrangère. N'est-il pas surprenant qu'aucun média français n'ait fait écho à cette révélation? Il est vrai qu'à part Libération et France 3 (dans son journal méridien, information d'ailleurs supprimée le soir), aucun media n'a non plus rnentionné qu'à Washington, le petit-fils de Aaron Beneco Mallah a été le 7 novembre au matin l'hôte des organisations juives, dont l'American Jewish Committee, qui lui ont remis le très envié prix « Light on the Nation», ainsi nommé par référence au verset d'Isaïe (AT Is. 42-6), où l'Eternel dit à Israël qu'il le « prendra par la main (...) pour être la lumière des nations ».
Cette lumière exige aujourd'hui le bombardement de l'Iran, non plus pour la sauvegarde des seuls Israéliens mais « au nom de tous les martyrs de la Shoah » comme l'a dit le Premier ministre Ehoud Olmert en visite à la Maison-Blanche après son passage du 22 octobre à Paris où il avait été reçu par Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner.
Est-ce pour préparer l'opinion à la nouvelle agression d'un pays souverain, « au nom de tous les martyrs de la Shoah » et cette fois avec la participation de la France, auxiliaire extatique du « rêve américain », qu'a repris sur les petits et grands écrans (avec deux émissions sur Bousquet, une autre sur les habiroux en France, une quatrième sur un drame de la déportation et, au cinéma, le tintamarre autour d'un film sur Barbie) un matraquage que ne justifie aucun anniversaire, alors que Sarkozy candidat s'était déclaré hostile à toute repentance? La question mérite en tout cas d'être posée. Peuple averti en vaut deux, et les salariés du service public qui font grève, inquiets de l'avenir de leur régime spécial de retraites, devraient nourrir bien d'autre sujets d'angoisse.
RIVAROL nov 2007

samedi 24 novembre 2007

L'immigration choisie, c'est l'arche de Sarkozy.

Plus d'immigration subie, une immigration choisie, tel est le mot d'ordre de Sarkozy et de Hortefeux son ministre de l'Immigration. Cela sonne bien, cela fait sérieux. Dans les faits, c'est susceptible d'être pire que l'anarchie tolérée d'avant. Le slogan a été transformé en loi,et tout particulièrement dans l'article 40 du texte sur la prétendue « maîtrise de l'immigration ». On y lit qu'un -immigré clandestin travaillant en France dans une « zone géographique caractérisée par des difficultés de recrutement » peut demander sa régularisation. A cela s'ajoute pour le clandestin une autre possibilité de se voir régularisé, à savoir qu'il ait fait preuve de « sa capacité d'intégration par le travail ". Que signifient les deux perches ainsi tendues à ceux qui volent nos frontières ?
Si l'on part du problème des postes de travail qui ne trouvent pas d'intéressés en France_ils sont très nombreux, compte tenu de l'inefficacité de la formation. professionnelle, malgré les 24 milliards d'euros annuels qu'elle coûte aux entreprises et aux contribuables - la totatité du territoire national est atteinte. Qu'il s'agisse des îlots de prospérité économique, ou des zones déshéritées, pour des raisons opposées, mais aboutissant au même problème de pénurie de main d'œuvre, en dépit de deux millions de chômeurs officiels, et de 5 millions d'assistés en âge de travailler. Quant à la capacité d'intégration par le travail, elle est automatique pour tous, puisque tout clandestin occupé "au noir" consomme forcément, ne fût-ce que pour se nourrir et se vêtir, et ainsi de suite, et se trouve ainsi « en voie d'intégration ». Les critères des pouvoirs publics s' avèrent de nature purement économique.

Régularisation automatique des clandestins

Cette situation générale est soulignée par la publication des listes de "métiers", ou plus précisément d'occupations professionnelles variées, élaborées par trois ministères, Économie, Emploi et Finances, en coopération avec certains secteurs du grand patronat. Comme ces listes sont divisées en deux catégories, l'une pour les candidats de l'est Européen, l'autre pour les extra Européens, on (la gauche) a voulu crier au racisme, en tentant de démontrer que les métiers « qualifiés » étaient réservés aux « Blancs » et les non qualifiés aux Africains et Asiatiques. Il suffit de parcourir l'énumération pour voir que ceci est faux. Car les métiers non qualifiés sont déjà pourvus largement par les non Européens, et l'offre (152 métiers) faite aux Européens de l'Est est donc en très grande partie fictive. En revanche, la trentaine d'occupations qualifiées pour lesquelles on réclame ouvertement des non Européens « dans les années à venir », leur est parfaitement accessible, d'autant plus que des préparatifs s'accélèrent, et dans les pays de provenance, et en France même, pour procurer aux candidats au départ la qualification requise. L'adaptation nécessaire de notre formation professionnelle, très difficile à obtenir en faveur des chômeurs nationaux, s'accélère en ce moment au bénéfice des non Européens.
De toute manière, sur le terrain, telle est déjà la réalité. Innombrables sont les_ clandestins plongeurs ou hommes (et femmes) de peine au départ, qui finissent cuisiniers ou responsables de secteurs quelques années plus tard. Et sont dûment régularisés, selon les critères maintenant reconnus par la loi Hortefeux, article 40. Sarkozy a introduit les méthodes américaines du début du XXe siècle chez nous, sans tenir compte du chômage endémique, ni des véritables besoins de l' économie nationale et de la stabilité de la cohésion du pays.
Alexandre MARTIN National Hebdo nov 2007

vendredi 23 novembre 2007

UIMM : Sarkozy savait depuis 2007

Le cabinet de Nicolas Sarkozy a été informé en 2004, quand il était ministre des Finances, de retraits en liquide effectués par Denis Gautier-Sauvagnac dans les caisses de l’UIMM, et il n’a rien fait. C’est une bombe lancée par l’hebdomadaire «Marianne» dans son édition à paraître samedi.

Ces retraits, d’un montant de plusieurs millions d’euros, font l’objet d’une enquête de la brigade financière conduite sous l’autorité du parquet de Paris, saisi fin septembre.

Dès le printemps 2004

«Marianne» retrace la chronologie de l’affaire: la cellule anti-blanchiment du ministère des Finances, Tracfin, est saisie dès le printemps 2004 par BNP Paribas d’importants retraits en liquide effectués par Denis Gautier-Sauvagnac dans les caisses de l’organisation, l’UIMM (patronat de la métallurgie), principale fédération du Medef.

Ces retraits à BNP Paribas se montaient, selon «Marianne», à 700.000 euros en 2000, 900.000 euros en 2001, 700.000 euros en 2002, 600.000 euros en 2003 et 300.000 euros de janvier à mai 2004.

«En attente»

En juin 2004, le directeur adjoint de Tracfin, Jean-Marc Maury, en informe une première fois le cabinet du ministre de l’Economie et des Finances de l’époque, Nicolas Sarkozy, son autorité de tutelle.

En septembre de la même année, une note de Tracfin mentionnant que Denis Gautier-Sauvagnac poursuit les retraits en liquide est adressée au ministère dans l’attente d’un feu vert pour sa transmission à la justice.

D’après «Marianne», Tracfin ne reçoit alors «aucune directive autorisant la saisie de la justice» et le cabinet de Nicolas Sarkozy lui demande de mettre le dossier «en attente».

Contacté par l’AFP, l’Elysée n’avait pas réagi vendredi à la mi-journée.

Nommé ministre des Finances en 2005 après un court intérim d’Hervé Gaymard, Thierry Breton «donne au patron de Tracfin la même consigne que Nicolas Sarkozy», affirme «Marianne».

«Tout le monde savait»

D’après l’hebdomadaire, c’est en septembre 2007, soit trois ans plus tard, que le ministère des Finances donne, «avec l’accord de l’Elysée» et donc de Nicolas Sarkozy, son feu vert à Tracfin pour transmettre le dossier à la justice.

Denis Gautier-Savagnac devrait être entendu à la brigade financière au début de la semaine prochaine. Dans «Le Parisien», un ancien chauffeur de l’UIMM affirme que «tout le monde savait que les espèces circulaient en grand nombre.

Source : 20 Minutes

dimanche 18 novembre 2007

Sarkozy viole la décision du peuple Français

"Le projet de «traité modificatif» européen a été rendu public le vendredi 5 octobre. On comprend à sa lecture pourquoi ses rédacteurs ont renoncé aux expressions de «mini-traité» ou de «traité simplifié» puisqu'il ne comporte, avec ses douze protocoles et ses 25 déclarations diverses, pas moins de 256 pages et qu'en matière de complexité rédactionnelle on peut difficilement faire pire. Dans la mesure où ce texte se borne en réalité à recopier sous une autre forme les trois quarts des dispositions du traité établissant une constitution pour l'Europe, il eût certainement été plus simple de reprendre le texte initial en en rayant seulement les dispositions symboliques abandonnées. On comprend cependant que cette formule ait été écartée car elle aurait manifesté de façon trop criante que l'on se moquait ouvertement de la volonté des peuples français et néerlandais".

Il s'agit d'un "coup d'Etat", La démarche du président de la République prétendant interpréter seul la volonté du peuple français est totalement arbitraire et confine à la dictature. On ne peut qu’être bouleversé par le coup d’Etat ainsi perpétré en France. Si le président a la conviction que les dispositions restant dans le traité modificatif ont fait l’objet d’une approbation implicite des Français, encore faut-il qu’il s’en assurer en organisant un nouveau référendum tendant à obtenir leur accord explicite. Comment qualifier et sanctionner, dès lors, un tel coup d’Etat ? Le terme qui vient à l’esprit pour désigner le mépris présidentiel de la volonté populaire est évidemment celui de haute trahison. Malheureusement, une révision des dispositions sur la responsabilité pénale du chef de l’Etat, intervenue en février 2007, a substitué à l’antique et belle formule de haute trahison, l’expression affadie et banale de «manquement à ses devoirs manifestement incompatibles avec l’exercice de son mandat».

Et en plus, il avoue !
Le futur Président l'avait annoncé clairement dès mars dernier : il n'organiserait pas de référendum justement par crainte que le vote ne soit négatif. Un cran dans le cynisme vient d'être franchi, comme le rapporte le quotidien britannique The Telegraph dans son édition d'hier. Sarkozy a en effet déclaré, lors d'une réunion à huis-clos de parlementaires européens à Strasbourg : "La France n’était qu’en avance sur les autres pays dans son vote pour le «non». La même chose arriverait dans tous les Etats membres si un référendum y était organisé. Il y a un clivage entre les peuples et les gouvernements. Un référendum aujourd’hui mettrait l’Europe en danger. Il n’y aura pas de traité si un référendum a lieu en France, et il en va de même pour un référendum au Royaume-Uni." S'il ne veut pas de référendum, ce n'est donc pas de peur que la réponse soit négative mais parce qu'il en possède la certitude : c'est bien en quoi celui qui incarne la souveraineté du peuple français, en violant délibérément sa décision, se rend effectivement coupable de haute trahison. A noter qu'aucun média français ne s'est fait l'écho de la scandaleuse déclaration présidentielle....



Robert de Saint Faf

« En sous-main, on négocie ou on arrose »

Alors que jeudi, la deuxième journée de grève dans les transports publics a paralysé de nouveau une large partie du pays, le ministre du travail Xavier Bertrand a envoyé la veille une lettre à la plupart des confédérations syndicales (CGT, CFDT, FO, UNSA, CFTC, CFE-CGC) et à la fédération autonome des conducteurs de la SNCF (Fgaac) dans laquelle il annonce dans les entreprises ou branches concernées par la réforme des régimes de retraite spéciaux « l'objectif d'un mois de négociation », à laquelle participera un représentant de l'Etat. Invité lundi matin de France 2, Jean-Marie Le Pen a pointé les entraves à la liberté de circulation et de travailler qu’entraîne ce mouvement social. « Je ne soutiens pas le gouvernement mais la grève est un mode obsolète de règlement des questions de travail » a-t-il souligné. « Tout le monde sait qu'il faut réformer les régimes de retraite, et en particulier les régimes spéciaux, mais je crois que les résistances seront très fortes, personne ne veut abandonner ses avantages d'autant que les gens ne sont pas sûrs de trouver un avantage collectif correspondant. Ils auront l'impression d'avoir fait ces sacrifices pour rien ». « Le gouvernement a-t-il encore noté à une manière d'agir qui est assez sournoise, c'est-à-dire qu'il prend des positions apparentes très sévères, très rigides, alors qu'en sous-main, on négocie ou on arrose ».

Le Président du FN a de nouveau constaté un trait de caractère du chef de l’Etat au sujet duquel il avait tenté d’avertir nos compatriotes, à savoir ses talents d’« illusionniste » ; « Nicolas Sarkozy a réussi à faire croire qu'il allait faire la rupture et, en fait de rupture, celle-ci est purement verbale, purement d'apparence. C'est une continuité malheureusement dans la décadence ». Présente sur le plateau d’ i-Télé jeudi matin, Marine Le Pen a pointé pareillement les faux-semblant de la pièce qui est jouée actuellement le gouvernement et les syndicats : « j'ai le sentiment d'assister un peu à un match de catch. Cela a l'air très violent comme ça mais on le sentiment diffus qu'en réalité le conflit est déjà réglé. Dans un match de catch il y a un scénario qui est travaillé en coulisses à l'avance où chacun doit jouer pour l'un le rôle du méchant, pour l'autre le rôle du gentil ». Et dans le conflit en cours il y « pour l'un le rôle de celui qui résiste à la grève et pour l'autre de celui qui avait prévu une grève dure ».


FDA QUOTIDIEN