mardi 18 décembre 2007

SARKOZY CONTRAINT D'ABANDONNER SON " UNION MÉDITERRANÉENNE "

Lors de sa visite en Algérie, Nicolas Sarkozy a, naturellement, réitéré sa proposition d'une Union méditerranéenne, qui ne suscitait au mieux que de l'indifférence polie partout où il en parle, quand ce ne sont pas de fortes réticences. Désormais c'est fini : l'Allemagne a fait capoter le projet.

Le 5 décembre, à l'occasion d'un colloque à Berlin, Angela Merkel a fait part de son « scepticisme », qui est en fait un rejet pur et simple du projet : la coopération de l'Union européenne avec les pays de l'espace méditerranéen doit être ouverte à tous les pays de l'UE et approuvée par tous, a-t-elle dit. Sinon, cela pourrait « libérer dans l' UE des forces explosives, et je ne le souhaite pas ».

Le lendemain, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy se sont rencontrés à l'Elysée, pour un sommet informel. Où il a été question de l'Union méditerranéenne. Et que s'est-il passé? Le président français s'est rangé à l'avis de Mme Merkel. Parce que ce n'est pas l'avis de Mme Merkel, c'est le dogme européiste. Et l'européiste Sarkozy a obéi. il a tout lâché d'un coup. Il a admis, non sans une manifeste irritation, que tout projet devait engager toute l'Union européenne.

L'important dans cette affaire, comme le souligne Jean-Marie Le Pen dans un communiqué, n'est pas le fumeux et funeste projet du président de la République, mais « la nouvelle mise en évidence de la dictature eurocratique ». En effet, « le fait que les Etats de l' UE riverains de la Méditerranée n'aient pas le droit de se lier à d'autres Etats riverains de la Méditerranée montre que les Etats membres de l 'UE ne sont en fait, d'ores et déjà, que des provinces de l'unique Etat européen, dépourvues de compétence pour leurs relations avec leurs voisins -». « Voilà qui devrait ouvrir les yeux de nos compatriotes sur le fait que le traité de Lisbonne, qui consacre une nouvelle étape décisive dans la construction de l'Etat totalitaire eurocratique, est une infamie ».
National Hebdo décembre 2007

jeudi 13 décembre 2007

Les nouveaux fournisseurs de l'Elysée

Adieu Corona et tête de veau, chères à Chirac. Le nouveau président se nourrit de yaourts et de chocolats. Mais se rattrape sur le shopping de luxe. Et dans les bureaux, Internet et écrans plats fleurissent.
La dernière fois que Nicolas Sarkozy a passé la porte de Hilditch & Key, sous les arcades de la rue de Rivoli, c'était deux jours avant son investiture. Il y a acheté une dizaine de chemises. A rayures rouges, imprimées de petits carreaux, bleu clair sans motif ... Comme Karl Lagerfeld, Michel David-Weill et trois générations de Rothschild, le président apprécie le tissu souple, découpé à la main, et les boutons de nacre, vendus dans cette boutique anglaise. Prix à l'unité: 129 euros, à quoi il faut ajouter 30 euros, car le chef de l'Etat se toque de faire broder ses initiales sous la poche, à la manière des gens bien nés.
Le nouveau locataire de l'Elysée aime le luxe et ne s'en cache pas. Alors que son prédécesseur se complaisait sous les dorures du «château», appréciant la bonne chère, le service au cordeau et la tranquillité des jardins, le quinquagénaire tout juste divorcé préfère sa collection de Rolex et l'écran plat de 132 centimètres installé dans son bureau. Autre style de vie, autre ambiance. Depuis que Nicolas Sarkozy s'est installé rue du Faubourg-Saint-Honoré, le palais a pris des airs de start-up. Sa directrice de cabinet se déplace en trottinette électrique sous les lambris, ses conseillers sont vissés à leurs smartphones et les plateaux-repas ont remplacé les copieux déjeuners servis dans de la porcelaine de Sèvres. «On bosse!», se rengorge Franck Louvrier, le conseiller en communication. En apparence, cette frénésie coûte cher: le mois dernier, l'Elysée a annoncé à la commission des Finances de l'Assemblée nationale que son budget s'élèverait à 100 millions d'euros en 2008, contre une trentaine les années précédentes. Mais ce triplement s'explique par l'intégration de dépenses qui étaient jusqu'à présent prises en charge par plusieurs ministères. En particulier les salaires des nombreux fonctionnaires détachés.

Coupe de cheveux à 500 euros et costumes Dior à 1 500
L'Elysée a-t-il profité de cette remise à plat _longtemps réclamée au nom de la transparence par René Dosière, député apparenté PS et auteur de «L'Argent caché de l'Elysée» (Editions du Seuil) - pour augmenter discrètement ses dépenses? «Non, répond Emmanuelle Mignon, directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy. Sous Chirac, elles étaient en réalité supérieures à 90 millions d'euros. Mais, comme il n'y avait pas de logiciel de gestion, les comptes n'étaient pas précis.» Incroyable, mais vrai.
Il faut dire aussi que l'ex-maire de Neuilly-sur -Seine vient de bénéficier d'une augmentation dont aucun cadre n'oserait rêver. Son salaire, on le sait, est passé de 7084 à 19331 euros net par mois, soit un bond de 172% très exactement. «Maintenant, le président paie les charges de son appartement de l'Elysée, sa garde-robe, ses vacances et ses sorties privées», jure Emmanuelle Mignon. Elle ne précise pas s'il règle rubis sur l'ongle dentifrices antigingivite et brushings parfaits, réalisés deux fois par mois par Salima, sa coiffeuse depuis dix ans. Salariée chez Alexandre Zouari (qui compte Deneuve et Adjani dans sa clientèle), elle se déplace à l'Elysée pour 300 euros en semaine, 500 le week-end. Si le président paie vraiment avec sa carte Gold ou son chéquier, alors ce sera une nouveauté dans la maison. Ses prédécesseurs, eux, étaient plutôt adeptes du liquide.
Le renflouement de sa fiche de paie devrait permettre à notre homme d'assouvir son goût pour le shopping. Comme son ex-épouse, qui prisait les virées au Bon Marché, les robes Prada et la Crème de la mer à 500 euros les 100 ml, Nicolas apprécie les meilleurs couturiers. Il n'est pas rare que sa secrétaire personnelle appelle Dior, avenue Montaigne, pour «privatiser» la boutique sur les coups de 20-21 heures. C'est là qu'il choisit ses costumes à environ 1500 euros pièce. Mais le chef de l'Etat n'est pas toujours fidèle à cette marque de LVMH puisqu'il se procure aussi des complets sur mesure auprès des frères Boglioli, tailleurs italiens distribués par les boutiques Victoire, très appréciés par Bill Clinton et Mick Jagger.


Cinquante smartphones ont été distribués aux principaux collaborateurs
Avec son nouvel et bel argent, Nicolas Sarkozy pourra aussi continuer à collectionner les stylos Montblanc et les montres de luxe qu'il porte parfois, façon «racaille», par-dessus le tissu de sa chemise. Il en possède déjà de fort jolies: Rolex Daytona en acier sur fond noir à 6 300 euros, Breitling Navitimer à 3 640 euros, Réveil du tsar de Breguet à 28 000 euros ...
En plus de ces petites folies, le patron est gourmand en personnel 341 cerbères veillent nuit et jour sur sa sécurité. C'est huit de plus que sous Chirac. «Mais Sarkozy se déplace quatre fois plus. En six mois, il a déjà fait 47 "voyages", justifie sa directrice de cabinet. Comme le nouveau président reçoit 1800 missives par jour, soit deux fois plus que son prédécesseur, il a fallu affecter douze agents supplémentaires au service de la correspondance qui en comptait déjà 107, rien que pour décacheter, trier et répondre sur papier à en-tête de la présidence. Le site Internet diffusant en boucle ses discours et les interventions de son porte-parole mobilise quatre temps pleins. Enfin, le chef de l'Etat s'est entouré de 49 conseillers, contre 45 auparavant, épaulés par pas moins de 128 secrétaires particulières. «Certains viennent du privé ... Il a fallu se donner les moyens de les attirer au palais», remarque un député UMP. Sans doute est-ce la raison pour laquelle l'enveloppe salariale des 98 contractuels est passée de 3,2 à 4,18 millions d'euros. De même, le montant des primes distribuées chaque année a bondi de 6,9 à 7,7 millions d'euros. Ainsi, l'an prochain, les charges de personnel augmenteront-elles de 13,5%, selon l'annexe au projet de loi de finances pour 2008.
Ce n'est pas tout. Il a aussi fallu dépoussiérer les bureaux. Deux semaines après l'investiture, un conseiller sur deux n'était pas encore connecté à Internet: un prestataire extérieur a effectué fissa les branchements sur Numericable et installé le logiciel de mails Outlook, jusqu'alors inexistant. Un ingénieur polytechnicien a été débauché du ministère de la Défense pour diriger le service informatique et assurer la sécurité des communications. Dans la foulée, cinquante smartphones de la marque HTC ont été distribués au cabinet et aux chefs des différents services. Coût de l'opération, selon nos calculs: près de 20000 euros. Une dizaine d'écrans plats Philips et Toshiba ont aussi été installés dans certains bureaux. Le porte-parole David Martinon, l'expert en culture Georges-Marc Benamou ou encore la directrice de cabinet en ont bénéficié. «Ce sont des prêts à des fins promotionnelles. L'Elysée n'a rien déboursé», plaide cette dernière.

On lui commande ses chocolats par boîtes de 500 grammes
Une chose est sûre: contrairement à Chirac, qui se délectait d'escargots à l'ail et d'agneau rosé aux fines herbes, Sarkozy ne coûte pas cher en bonne chère. «Le président n'aime pas manger: il grignote», regrette Hugo Desnoyer, l'un des bouchers qui fournissent le «château». Fromage blanc à l'aspartame, yaourts, copeaux de mimolette, oeufs à la coque ... Nicolas n'a qu'un péché mignon: le cacao. Aussi craque-t-il pour les ganaches de La Maison du chocolat, que ses intendants lui achètent par boîtes de 500 grammes. Quant aux sommeliers, ils dépriment dans la cave élyséenne. Leur boss carbure à l'Evian et ne s'autorise même pas une petite goutte pour s'endormir. Les temps ont bien changé...
Olivia Elkaim Capital dec 2007

lundi 3 décembre 2007

Nicolas Sarkozy roulé dans la farine par Hugo Chavez !

L'obsession de Sarkozy pour faire libérer Ingrid Betancourt à tout prix, et son copinage avec le sulfureux Chavez font douter de la France en Amérique latine

Mandaté par la Colombie pour permettre un échange "humanitaire" de 45 otages des Farc dont Ingrid Betancourt, Hugo Chavez, président du Venezuela, a été reçu en grandes pompes par Nicolas Sarkozy à l'Elysée, le 20 novembre.
Quarante huit heures plus tard, on apprenait que la Colombie avait décidé de mettre fin à la médiation du président vénézuélien.
Après avoir promis d'apporter la preuve qu'Ingrid Betancourt était en vie, Hugo Chavez était arrivé les mains vides. Aurait-il roulé notre président dans la farine ? Déjà, il y a trois mois, c'est à la demande de Sarkozy, que le président de la Colombie, Uribe avait accepté de libérer Rodrigo Granda, membre très important de la guérilla marxiste des Farc.
Cette initiative n'avait suscité parmi la population colombienne "qu'incompréhension et dégout".
Pour les Colombiens, et pour la grande majorité des pays d'Amérique latine, les Farc n'ont aucunement l'intention de libérer leurs otages et Hugo Chavez les roule dans la farine.
Le rapprochement avec Nicolas Sarkozy déplait. Du coup c'est tout le rayonnement de la France en Amérique latine qui en prend un coup.
"Sarkozy perd les pédales et insulte les journalistes" était le thème d'un reportage télévisé diffusé par la chaîne péruvienne le 29 octobre. On y voyait un Sarkozy, quittant les studios de CBS, visiblement fâché et gesticulant dans tous les sens.

la France brocardée par la presse

La presse écrite a longuement relaté les mésaventures de l'Arche de Zoé au Tchad. D'une façon générale toutes les affaires dans lesquelles des Français sont impliqués sont montées en épingle.
On comprend mal comment un président européen est capable de négocier comme un vulgaire truand avec des terroristes.
La sensibilité sud-américaine est hermétique aux subtilités sarkoziennes. Pourquoi autant de compromissions pour une seule personne qui n'a de français que le nom ?
L'intérêt particulier passerait-il avant l'intérêt général ?
Jusqu'à présent, la France était aimée et respectée sur tout le continent sud-américain. La possession du passeport français garantissait d'être bien reçu partout. Au Pérou, l'ambassadeur Claudio Sosa, directeur du protocole à la présidence affirmait dans les années 1980, dans un français parfait : "La France, plus que tout autre pays, a toujours été un phare pour nous".
Il serait dommage qu'un homme, par maladresse, puisse ternir une si bonne réputation...

Jean ROBERTO, National Hebdo novembre 2007

samedi 1 décembre 2007

Invalidation du président de la république

Pétition
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Monsieur Jean-Louis Debré
Président du Conseil Constitutionnel
2, rue Montpensier
75001 Paris



L'élection de Nicolas Sarkozy était illégale



Monsieur le Président,

Le Conseil constitutionnel a été institué par la Constitution de la Ve République, en date du 4 octobre 1958. Institution récente, il ne peut se rattacher à aucun précédent institutionnel... Le Conseil constitutionnel statue sur la régularité de l'élection du Président de la République et des opérations de référendum dont il proclame les résultats. Il est également juge de la régularité de l'élection, des régimes de l'éligibilité et de l'incompatibilité des parlementaires.

Je me permets de vous signaler des violations de la Loi concernant l'élection de Nicolas Sarkozy le 6 mai 2007. Certes Monsieur le Président, je ne vous apprendrai rien sur ces violations très graves portant atteinte à la plus haute autorité de l'État. L'article 16 du préambule de la Constitution précise: "Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution".

Monsieur Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa a commencé sa campagne bien avant la date légale avec un clip diffusé sur les chaînes publiques, un clip de propagande réalisé de telle sorte qu'il touche le subconscient des électeurs.

Le clip et sa diffusion ont été financés par les contribuables. En effet, le nombre des adhérents de l'UMP à l'époque n'était pas suffisant. Les "caravanes de l'été" (2005 et 2006) étaient des outils de propagande, le ministre de l'Intérieur ayant usé de sa fonction pour financer ces "caravanes", leur infrastructure, et même la location d'avions pour afficher des banderoles. Or, nous ne sommes pas aux États-Unis où les campagnes sont financées par des fonds privés mais en France où le financement est public. En 2005 et en 2006, la campagne officielle n'avait pas encore commencé.

Nicolas Sarkozy s'est fait élire sous un faux nom. Sur tous les documents officiels (état-civil, registre de la Légion d'Honneur ou Livre d'Or en Hongrie), il ne s'agit pas de Nicolas Sarkozy mais de Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa. Ceci est prévu par le Code pénal (articles 433-19 et 433-22) et également par le Code électoral (articles L. 11, L. 12 et L. 14). Ces articles précisent que seul le nom patronymique inscrit sur l'état civil doit être consigné.

Selon toute vraisemblance, Monsieur Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa se doutait qu'une procédure en annulation serait inévitablement entamée. Deux semaines et demi après son installation à l'Élysée, le couple Cécilia et Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa n'habitait toujours pas le palais l'Élysée. "Je n'y dors pas encore... Tout ça prend beaucoup de temps, nous sommes une famille nombreuse !" (Le Figaro, le 2 juin 2007).

Monsieur Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa s'étant fait élire sous le pseudonyme de Nicolas Sarkozy, vous devez, Monsieur le Président du Conseil Constitutionnel, déclarer l'élection de Nicolas Sarkozy nulle puisqu'il n'existe pas de Nicolas Sarkozy sur les registres officiels ni sur le registre d'état-civil.


Texte de Michel Mahler :



Fait à
le
Signature


Nom
Prénom