lundi 3 décembre 2007

Nicolas Sarkozy roulé dans la farine par Hugo Chavez !

L'obsession de Sarkozy pour faire libérer Ingrid Betancourt à tout prix, et son copinage avec le sulfureux Chavez font douter de la France en Amérique latine

Mandaté par la Colombie pour permettre un échange "humanitaire" de 45 otages des Farc dont Ingrid Betancourt, Hugo Chavez, président du Venezuela, a été reçu en grandes pompes par Nicolas Sarkozy à l'Elysée, le 20 novembre.
Quarante huit heures plus tard, on apprenait que la Colombie avait décidé de mettre fin à la médiation du président vénézuélien.
Après avoir promis d'apporter la preuve qu'Ingrid Betancourt était en vie, Hugo Chavez était arrivé les mains vides. Aurait-il roulé notre président dans la farine ? Déjà, il y a trois mois, c'est à la demande de Sarkozy, que le président de la Colombie, Uribe avait accepté de libérer Rodrigo Granda, membre très important de la guérilla marxiste des Farc.
Cette initiative n'avait suscité parmi la population colombienne "qu'incompréhension et dégout".
Pour les Colombiens, et pour la grande majorité des pays d'Amérique latine, les Farc n'ont aucunement l'intention de libérer leurs otages et Hugo Chavez les roule dans la farine.
Le rapprochement avec Nicolas Sarkozy déplait. Du coup c'est tout le rayonnement de la France en Amérique latine qui en prend un coup.
"Sarkozy perd les pédales et insulte les journalistes" était le thème d'un reportage télévisé diffusé par la chaîne péruvienne le 29 octobre. On y voyait un Sarkozy, quittant les studios de CBS, visiblement fâché et gesticulant dans tous les sens.

la France brocardée par la presse

La presse écrite a longuement relaté les mésaventures de l'Arche de Zoé au Tchad. D'une façon générale toutes les affaires dans lesquelles des Français sont impliqués sont montées en épingle.
On comprend mal comment un président européen est capable de négocier comme un vulgaire truand avec des terroristes.
La sensibilité sud-américaine est hermétique aux subtilités sarkoziennes. Pourquoi autant de compromissions pour une seule personne qui n'a de français que le nom ?
L'intérêt particulier passerait-il avant l'intérêt général ?
Jusqu'à présent, la France était aimée et respectée sur tout le continent sud-américain. La possession du passeport français garantissait d'être bien reçu partout. Au Pérou, l'ambassadeur Claudio Sosa, directeur du protocole à la présidence affirmait dans les années 1980, dans un français parfait : "La France, plus que tout autre pays, a toujours été un phare pour nous".
Il serait dommage qu'un homme, par maladresse, puisse ternir une si bonne réputation...

Jean ROBERTO, National Hebdo novembre 2007

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