vendredi 13 juillet 2007

Bush, la référence de Sarkö



Sarközy n'a jamais caché, il l'a même mis en exergue que Bush était pour lui un modèle. Aussi ce qui suit nous intéresse directement. Au cours de son long périple en Europe à l'occasion du G8 où le président des Etats Unis a ouvertement menaçé la Serbie et exigé une indépendance rapide du Kosovo se rapprochant ainsi de son pote Clinton, les Républicains du sénat US lui ont infligé un puissant camouflet en rejetant son plan d'amnistie massive des clandestins. on rapellera que cette question brûlante n'est apparue dans les projets de Bush que lors de la seconde et dernière mandature et qu'il entendait bien faire passer avec les Démocrates.

Sitôt de retour à Washington, il convonquait une conférence de presse et annonçait, vindicatif, son intention de représenter et de faire passer le S.1348 le plus tôt possible : "Rendez vous à la signature", lança-t-il. et pour bien montrer sa détermination, en route pour son ranch texan à bord d'Air force One, il téléphonait au sénateur républicain d'Arizona John Kyl, l'élu le plus impliqué du parti de l'éléphant dans la loi d'amnistie, et aux sénateurs démocrates Ted Kennedy, auteur du projet de loi, et de Ken Salazar, un hispanique, pour le remercier et mettre sur pied une nouvelle stratégie. A méditer par toux ceux qui croient que Sarközy, l'ami de Bush et de Blair, est un vrai défenseur de l'identité nationale.

Source : Rivarol du 06/07/2007.

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