vendredi 24 août 2007

Sarkozy aboie, la BCE passe et casse

Nicolas Sarkozy sera-t-il capable de défier la BCE?

La vitalité économique d'une nation dépend de plusieurs ingrédients : la politique budgétaire de l'État, l'importance des prélèvements obligatoires, la dynamique de la consommation, le coût de la main d'œuvre, l'évolution de la valeur de la monnaie par rapport aux autres devises (qui conditionne les exportations et les importations) et le niveau des taux d'intérêts auxquels les entreprises empruntent pour investir, et les ménages pour s'équiper. Un savant dosage permet de réaliser une forte croissance ou bien de s'enfoncer dans la crise.

Hypocrisie

Au cours de la campagne présidentielle, le futur vainqueur avait promis qu'une fois élu, il reviendrait sur les pouvoirs de la Banque centrale européenne (BCE). En fait, il s'agissait d'une promesse très hypocrite (pléonasme ?). Elle consistait, d'une part, à reconnaître implicitement la pertinence des critiques souverainistes sur les risques d'un euro fort, pour mieux récupérer cet électorat qui, contrairement aux apparences, ne s'est pas évaporé, et, d'autre part, à flatter les sensibilités européistes, en défendant l'idée qu'une simple réforme pouvait assurer un avenir à nos entreprises exportatrices. Mais l'hypocrisie suprême est apparue en pleine lumière lorsque la BCE, dirigée par Jean-Claude Trichet, ex-protagoniste des affaires du Crédit lyonnais, nommé par Jacques Chirac, a décidé de relever son taux directeur pour la huitième fois consécutive depuis 2005!
Ce taux sert à fixer le montants des intérêts auxquels les banques centrales des États membres de l'UEM (la zone euro) empruntent à Francfort pour ensuite prêter aux banques commerciales, qui à leur tour distribuent des crédits aux particuliers, aux entreprises et aux services publics.
Les hausses de taux directeurs vont donc se répandre dans l'ensemble du circuit économique et rendre la consommation et l'investissement plus onéreux. Avec des taux directeurs qui atteignent aujourd'hui 4 % et atteindront vraisemblablement plus dans les mois qui viennent, les banques seront contraintes de porter leurs propres taux à 6 ou 7 %, ce qui alourdira le niveau d'endettement de tous les emprunteurs.

Souveraineté limitée

L'État français, confronté aux dépenses consécutives aux promesses électorales (bouclier fiscal plafonné à 50 % des revenus imposables, défiscalisation et exonération des charges sociàles des heures supplémentaires, déduction fiscale d'une partie des intérêts des emprunts pour les acquéreurs d'une résidence principale, etc.), ne pourra plus respecter les critères du pacte de stabilité européen, qui interdisent au déficit des comptes publics de dépasser la limite de 3 % du PIB. Pour éviter une amende que les instances bruxelloises ne manqueront pas d'imposer à la France, le gouvernement de M. Sarkozy sera alors contraint, comme celui de M. Mauroy en 1983, ou celui de M. Juppé en 1995, de renoncer à ses propres choix politiques.
Dans un régime de souveraineté limitée, les candidats aboient pendant la campagne électorale, mais un mois jour pour jour après l'élection du meilleur aboyeur public, la BCE rappelle que le pouvoir ne se trouve plus sur les bords de la Seine, mais sur celui du Main à Francfort ; elle "passe" et reprend la main !
Au-delà de la démonstration de l'hypocrisie politique de notre "matrice républicaine", la décision de la BCE est en fait beaucoup plus dommageable qu'un simple surcoût du crédit pour les futurs emprunteurs. Non contente de priver nos entreprises d'un crédit bon marché, elle vient aussi de renforcer la valeur de l'euro. Le prix d'une monnaie est en effet étroitement lié au niveau des taux d'intérêts. Plus ils grimpent, plus les spéculateurs misent sur cette devise puisque les capitaux qu'ils vont prêter rapporteront plus que dans une devise concurrente. Or, la Réserve fédérale américaine a renoncé à accroître ses propres taux directeurs pour relancer l'économie des États-Unis, si bien que le dollar devrait continuer à perdre de sa valeur par rapport à l'euro. Nos exportations seront de plus plus compromises alors que les importations deviendront de plus en plus compétitives.
Pendant que les spéculateurs de Francfort et d'ailleurs se frottent les mains, à Saint-Hyppolyte-du-Port, dans le Gard, les employés de Jallatte se frottent les pieds pour manifester leur désarroi. Leur entreprise, leader européen des fabricants de chaussures de sécurité, sera bientôt délocalisée, et près de 300 emplois seront supprimés. La BCE "passe" et casse toute notre industrie en annihilant les ingrédients du dynamisme économique national.
Henri Letigre: Action Française 2000 juillet 2007

mercredi 22 août 2007

Réfutations

Réfutations un film de Thomas Lacoste Seize chercheurs et militants, seize regards acérés sur le monde que nous prépare Nicolas Sarkozy. Ni haine, ni diabolisation, mais la réalité d'une droite décomplexée en passe d'accéder au pouvoir. Une déconstruction implacable de la rhétorique sarkozyste.

Films en 4 Parties :









Ce film est libre de droit. Nous vous invitons à en assurer la diffusion la plus large (le faire connaître, circuler, projeter, etc.). Il peut aussi être publié sur des sites internet. Nous vous demandons cependant une seule mention obligatoire : « Pour soutenir cette action, qui en appelle de nouvelles, vous pouvez acheter le DVD du film Réfutations sur le site www.lautrecampagne.org ou par chèque (10 euros) à l’ordre de l’Autre association, 3 rue des Petites Ecuries, 75010 Paris. »

lundi 20 août 2007

FACE À NICOLAS SARKOZY

POURQUOI CE SILENCE DE L'EXTRÊME GAUCHE ?

Elle l'avait diabolisé encore plus que Jean-Marie Le Pen. Se proposait quasiment de prendre le maquis, de lui livrer une lutte à mort, si d'aventure il parvenait à l'Elysée. On a vu ce que l'on a vu; c'est à dire rien, ou à peu près rien. Comme tétanisée, et pas seulement par la relative chaleur estivale, l'extrême gauche s'est tue.
" Sarko facho!" ; "Doc Gyneco collabo!", telle aura été, pour l'instant, la seule manifestation tangible de la gauche de la gauche à l'égard du nouveau Président. Et encore, cela se passait en Suisse, à Genève, lorsque quelques dizaines d'excités ont réussir à interrompre un concert de notre zigoto à bonnet. On est loin du Vercors. Et l'on est surtout en droit de se poser cette question: dans le fond, ce qui divise la néo-droite sarkozyste de l'extrême gauche n'est finalement que petite monnaie par rapport à ce qui peut la rassembler, malgré de trompeuses apparences. Nicolas Sarkozy est fortement influencé par la seconde vague des théoriciens néo-conservateurs, les proches conseillers de George W.,.Bush, alors que la première s'est contentée d'influencer un Ronald Reagan et un George Bush père. Ceux-là entendaient avant tout redonner à l'Amérique sa puissance et son lustre perdus; leurs successeurs ont été plus loin, entendant faire des USA une Rome nouvelle, Un empire à vocation mondiale, une« hyper-puissance », pour reprendre la belle expression de notre ancien ministre des Affaires étrangères, Hubert Védrine. Ces théoriciens ont ceci de commun, le même passé, la même culture trotskiste et, pour reprendre leurs propres termes, ces « néo-conservateurs ne sont jamais que d'anciens gauchistes braqués par la réalité ... » Et, pour ce faire, se servent du paravent religieux, au même titre qu'un Joseph Staline en appela à la Sainte Russie durant la Seconde guerre mondiale, ou une Ligue communiste révolutionnaire, toujours prompte à se dissimuler derrière la soutane de l'abbé Pierre. Bref, si la première génération néo-conservatrice voulait relever la nation américaine, la seconde, elle, entend édifier un monde américain ce qui n'est pas tout à fait la même chose.

Nicolas Sarkozy n'a évidemment rien d'un théoricien et on pourrait emplir des bibliothèques entières avec les livres qu'il n'a pas lus ; il existe avant tout dans l'action, rarement dans la pensée et la réflexion, l'énergie et la ruse lui tenant généralement lieu. Nonobstant, c'est assez naturellement qu'il se reconnaît dans le monde tel que vu par ces néo-conservateurs': libre circulation des capitaux et des hommes; effacement des frontières et des nations. Certes, il parle plus souvent de la France que ne le faisait son prédécesseur. Mais pour en dire quoi ? Christine Lagarde, son ministre de l'Economie, des Finances et de l'Emploi, donne la réponse dans Marianne du 11 août dernier: « Il faut miser sur la " luxéfaction" de l'économie française : dans une consommation de signes, l'industrie du luxe nous permet de produire français et de vendre cher, partout et sans concurrence. Regardez Vuitton !» Une nation de maroquiniers, de parfumeurs et d'hôteliers, est-ce cela, la France? Quand Jean-Marie Le Pen évoque la France, on comprend que l'extrême-gauche puisse s'en étrangler, elle pour qui notre nation est seulement née en 1789 et à laquelle il est interminablement reproché de ne pas avoir emboîté le pas d'Octobre 1917. Là, elle ne moufte pas. Mais il est vrai que pour ces marxistes-léninistes, l'argent explique tout; alors que pour Nicolas Sarkozy, c'est juste un tout petit poil différent: il permet tout. Il est mondialiste, ils sont internationalistes, ou alter-mondialistes, militant en faveur d'une autre forme de mondialisation, somme toute ; donc, pour l'un comme pour les autres, il convient de faire table rase des nations. Il est fasciné par l'Amérique ? Eux-aussi, même si ce n'est pas toujours de la même manière et par les mêmes choses. Il entend développer son "immigration choisie"; eux veulent ouvrir nos frontières à tous les vents. Là encore, ce n'est que sur les proportions qu'ils divergent: sur le principe, ils sont d'accord. D'ailleurs, Brice Hortefeux ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Co-développement a déjà rassuré les rois du CAC 40, les puissants amis du Président, ceux qui n'ont pas qu'un peu contribué à le faire élire: ils pourront continuer d'importer des immigrés à foison, évitant ainsi de correctement payer leurs employés français, quitte à ce que l'on continue à s'entasser dans des banlieues inhumaines. Ces trotskistes vomissent la famille traditionnelle ? Lui a passé en pertes et profit le secrétariat d'Etat à la famille, ce que ni Lionel Jospin ni moins encore François Mitterrand n'auraient osé faire, ni même envisagé de faire.

En ce sens, c'est précisément parce qu'elle est un des chiens de garde les plus efficaces du Système, que cette extrême gauche se tait, peut-être finalement consciente de ses insurmontables contradictions.
En effet, si on se veut un tant soit peu sérieux, comment ne pas voir que si elle menaçait, ne serait-ce que de loin, ce Système, il lui serait illico appliqué les méthodes inquisitoriales dont le Front national est la victime perpétuelle depuis plus de trente ans. La Ligue communiste révolutionnaire d'Olivier Besancenot a-t-elle un jour fait l'objet d'une enquête sérieuse, menée par ce qu'il est convenu de nommer la grande presse ? Quasiment jamais,à la notoire exception de notre confrère Claude Askolovitch, dans Le Nouvel Observateur, qui, trois longues pages durant, montra ce qu'est le véritable visage du trotskisme, sa haine historique de la démocratie, cette déviance bourgeoise, sa passion de la violence, sa fascination du coup d'Etat et de la guerre civile. Et ce fut tout. Il est vrai qu'il faut bien que le mouvement fondé par Alain Krivine soit récompensé pour ses bons et loyaux services. Près d'un demi siècle qu'il fourvoie la jeunesse dans des rebellions stériles : cannabis en vente libre (quel meilleur moyen d' enfumer la jeunesse ?), défense des immigrés clandestins, (le MEDEF applaudit en coulisses, encore des esclaves en perspective à faire marner gratis pour le BTP !), luttes sociétales avec l'adoption d'enfants pour les couples homosexuels (le bizness "gay friendly" , celui qui ne voit chez les homosexuels que de nouveaux pigeons à plumer exulte ... ) Récemment, le sociologue Alain Soral, lepéniste de l'espèce marxisante, devait débattre sur France 5, tout d'abord avec Olivier Besancenot, puis avec Alain Krivine ; il a été les deux fois décommandé. CQFD. Léon Trotski aimait à dire que « seule la vérité est révolutionnaire. » La fin de cette citation est généralement oubliée : « à condition toutefois de dire toute la vérité ... » Il est manifestement des vérités les concernant que les trotskistes refusent d' entendre. Et qui expliquent mieux leur silence, depuis l'accession de celui qui, d'une certaine façon, est aussi leur candidat.
Nicolas GAUTHIER National Hebdo

mardi 14 août 2007

SARKOZYTE AIGÜE!

Dans son dernier numéro, Le Figaro Magazine nous livrait « en exclusivité » le « plan Clément » contre la "multirécidive". Dans les grandes lignes, il n'y a là rien de plus que ce que Sarkozy répète à longueur de temps. Logique: les deux ministres, nous dit-on, « se sont entendus sur la marche à suivre ». En réalité, c'est Sarkozy qui a pris en main les affaires de la justice, sans rien demander à personne, et sans que le titulaire du portefeuille trouve rien à redire.

L'article se termine par cette phrase hallucinante de Pascal Clément à propos du ministre de l'Intérieur qui s'occupe de tout :« Il est président de l'UMP, il est en campagne, il piétine les plates-bandes de tout le monde. C'est normal. Je ne vais pas me battre avec lui. Mais c'est moi, le Garde, qui mettrai toutes ces mesures en œuvre. »Auparavant avait été cité ce propos de Sarkozy à Clément:« Moi, je fais de la politique, toi, tu me donnes les idées. »

Voilà qui explique l'absence de réactions de Pascal Clément aux empiétements de Sarkozy sur ce qui est censé être son territoire. En fait, le ministre de la Justice accepte d'être d'abord un simple conseiller du super-ministre, puis le secrétaire d'Etat chargé de mettre en œuvre les lois que le super-ministre, chef de la majorité, a fait voter.

Le vrai problème de l'application des peines

Il y a là une nouveauté de taille, qui aboutit à une subversion des institutions. Dans la hiérarchie des fonctions régaliennes, le garde des Sceaux est au-dessus du ministre de l'Intérieur. Mais Jacques Chirac a fait du président de l'UMP un "ministre d'Etat", le plaçant ainsi au-dessus du garde des Sceaux.

Chirac avait dit que si le chef du, parti au pouvoir était ministre, il n'y avait plus de Premier ministre. En effet il n'y a plus de Premier ministre, comme on l'a constaté lorsque Villepin, répliquant à Sarkozy sur l'affaire Crémel, a déclaré que les juges avaient appliqué la loi et que« rien ne saurait mettre en cause l'indépendance de la justice » : c'était une ferme condamnation du propos de Sarkozy sur le juge qui devait « payer» pour avoir remis l'assassin en liberté. Mais ce fut un flop total.

Et l'on voit que non seulement il n'y a plus de Premier ministre, mais qu'il n'y a même plus de ministre de la Justice.

En faisant de Sarkozy un ministre d'Etat (avant même la formation du
gouvernement, donc en violation de la Constitution), Jacques Chirac est l'unique responsable de cette subversion, et des dégâts qu'elle a déjà commencé, à provoquer.

Des dégâts qui, fatalement, affectent aussi le sommet de l'Etat. Ainsi Chirac, saisi sur cette même affaire par le Conseil supérieur de la magistrature, a cru pouvoir s'en tirer par une pirouette. Dans un premier temps, il donne raison aux magistrats inquiets de voir remise en cause l' autorité de la justice, et souligne que l'assassin de Mme Crémel a été remis en liberté« dans le respect de la loi » : donc il condamne Sarkozy. Dans un second temps, il souligne la nécessité d'une réforme de la libération conditionnelle et du traitement de la récidive : donc il donne raison à Sarkozy ... Et le tout, là aussi, fait flop.

Par sa saillie démagogique sur le juge qui« doit payer », Nicolas Sarkozy n'a pas seulement piétiné des plates-bandes, il a fait la preuve de son incompétence. Il y avait trois magistrats,et le parquet n'a pas fait appel : cela fait beaucoup de juges qui devraient "payer", et qu'on ne peut pas faire payer, puisqu'ils ont appliqué la loi.

Comme le souligne Marine Le Pen, Sarkozy est hors sujet : ce n'est pas tel ou tel magistrat qu'il faut condamner, mais la politique d'application des peines,« un système en faillite qui permet à des juges de défaire ce que d'autres ont fait, d'abolir de fait la perpétuité et qui contribue à ce titre à la mise en danger de nos compatriotes ».

La justice est publique, rendue au nom du peuple français, et aux assises par un jury populaire. Mais sa décision n'est pas respectée. Les médias nous apprennent que tel assassin est condamné à la prison à perpétuité. C'est déjà un mensonge. La perpétuité ne durera pas plus de 22 ans. Ensuite, des magistrats vont s'employer, dans l'ombre, à réduire la peine, et sans que personne ne le sache, vont finir par libérer le criminel au bout de 15 ans (préventive comprise). Sans aucun "suivi", par manque de moyens.

Tel est le scandale. Et ce n'est pas en adjoignant aux magistrats, dans leur cabinet feutré, un représentant d'une association de victimes, comme le propose Sarkozy, qu'on y mettra fin. Dans les affaires d'assises, toute éventuelle remise de peine doit être décidée en public par des jurés, car seul le peuple français peut revenir sur ce qui a été décidé par le peuple français. Et ensuite aucune libération conditionnelle ne devrait avoir lieu sans des garanties précises d'un suivi effectif.

Et, même si ce n'est pas politiquement correct, on ne peut passer sous silence que la peine de mort était un moyen efficace d'empêcher la récidive, et que la suppression de cette clef de voûte de la hiérarchie des peines a gravement perturbé tout le dispositif judiciaire.

La vraie politique de Sarkozy

Ce qui est le plus grave est que Nicolas Sarkozy n'a aucunement l'intention d'agir dans le sens qu'il prétend. Sa stratégie est purement politicienne, elle est d'occuper le terrain avec des provocations démagogiques' soigneusement étudiées, ne reculant devant aucune caricature "sécuritaire" pour tenter de récupérer les électeurs du Front national.

On l'a vu à Perpignan comme à La Courneuve. Lors de son premier passage Place Beauvau, il nous avait déjà fait le coup des voyous qu'il allait mettre en prison, des quartiers qu'il allait nettoyer et des médiatiques opérations de CRS dans les caves. Souvenez-vous de l'Ousse-des-Bois, à Pau, le 30 septembre 2003. Rien n'a changé depuis lors.

La vraie politique de Sarkozy, c'est, au profit des délinquants étrangers, la suppression de la prétendue double peine, c'est un nombre de reconduites à la frontière sans rapport avec ce qu'il annonce, c'est l'appel à une forte immigration "légale" , c'est la "discrimination positive", c'est la promotion de l'islam dont il se fait le chef en tirant personnellement les ficelles des élections au CFCM, et c'est l'Europe de la Constitution qui efface la France.

Derrière ses mises en scène "populistes" , Sarkozy dynamite les institutions de la République et promeut une politique profondément antinationale.
Source:
Y. daoudal@fr.oleane.com dans National Hebdo

jeudi 9 août 2007

Sarkozy n'avait rien réglé

ALSTOM: DANS LE COLLIMATEUR DE BRUXELLES

En mai 2004, Sarkozy, alors ministre de l'Economie, avait joué les météores du dossier ALSTOM. Le sauveur autoproclamé avait, par la suite, passé des accords plus discrets avec le Commissaire européen Mario Monti, cédant sur un dossier industriel important, en contrepartie de l'acceptation par Bruxelles de la recapitalisation d'ALSTOM. Début 2005, la poudre aux yeux de Sarko se dissipe, rien n'est réglé, Bruxelles menace de tout annuler et de faire condamner la France devant la Cour européenne de justice.

Neelie Kroes, la Commissaire européenne à la Concurrence, a carrément menacé la France de la poursuivre, avec d'énormes sanctions fmancières à la clé, dans l'affaire ALSTOM. Aussitôt, Hervé Gaymard, le successeur de Sarkozy à Bercy, a obtempéré, et expédié à Bruxelles une équipe de négociateurs à l'échine souple. Tout ce qu'exige Mme Kroes est accepté par avance. Sarkozy avait tout simplement "oublié" les engagements pris avec Mario Monti, sans doute parce qu'il n'avait pas envie, pour le temps qu'il lui restait à passer au ministère, que l'on constate l'ampleur des contreparties concédées pour avoir eu l'autorisation d'injecter 2,3 milliards d'euros dans le capital d'ALSTOM. La France n'est plus un pays souverain, elle doit se plier à une règle du jeu imposée par un organisme supranational. Et dans des délais très contraignants.

Sarkozy avait dit oui à une révolution concernant le matériel ferroviaire. Dès le 1er janvier 2005 - délai aujourd'hui dépassé - l' obligation de consulter la SNCF pour la certification de sécurité par les constructeurs de leur matériel était abolie. Pour Bruxelles, la SNCF, acheteur essentiel de ce type de matériel, ne pouvait être juge et partie. Il fallait donc créer une agence indépendante (disposition exigée par Bruxelles depuis 2002). Sarkozy a négligé de s'en préoccuper. Une autre concession faite par Sarkozy était applicable depuis le 1er novembre 2004 (sur les marchés publics de la voie ferrée, obligeant en fait la SNCF à lancer des appels d'offres internationaux). Celle-là aussi,Sarkozy l'a négligée. Résultat, à tout moment, l'eurocratie peut remettre èn cause les aides versées à ALSTOM.

Un amateurisme qui coûte cher

En négligeant les devoirs de sa fonction, Sarkozy rend la Commission de Bruxelles très suspicieuse sur d'autres obligations qu'il a endossées par rapport à ALSTOM. Il y a la cession des actifs de la société (pour 1,5 milliard d'euros) , les partenariats industriels imposés dans plusieurs domaines à ALSTOM, dans un délai de quatre ans, l'interdiction d'acquérir quoi que ce soit dans les transports pendant ces mêmes quatre ans, ainsi que l'interdiction de faire à ses clients des prix trop intéressants, et l'obligation pour l'Etat français de quitter le capital d'ALSTOM au bout de ces fameux quatre ans. Une prolongation de cette période aurait peut-être été possible. A partir du moment où des stipulations beaucoup moins importantes ont été totalement ignorées, ALSTOM n'aura droit à aucun délai, aucune tolérance.

L'amateurisme de Sarkozy va coûter très cher à ALSTOM, et donc aux contribuables. Ces négligences ne pouvaient tomber plus mal, au moment où le problème du fret ferroviaire est toujours en suspens à Bruxelles. Si Sarkozy gère l'UMP comme il a veillé aux intérêts d'ALSTOM, Chirac peut dormir tranquille.

Sources : Alexandre Martin. National Hebdo 2005

mercredi 8 août 2007

Sarkozy fait du vent contre le terrorisme

Nicolas Sarkozy était lundi dernier la vedette de France 3. Il était venu parler de son projet de loi contre le terrorisme.

En réalité, il n'y aura de projet de loi contre le terrorisme que le 19 octobre, lorsqu'il aura été examiné et adopté en conseil des ministres. Mais, foin des procédures. Et peu importent les collègues, peu importe surtout le Premier ministre. Sarkozy a fait un projet de loi, la France tout entière doit en profiter sans attendre.

C'est urgent. Car la menace terroriste est à un « niveau très élevé » dans notre pays, explique-t-il longuement. Heureusement que Sarkozy est là.

Le jour même où il informe les Français des mesures qu'il veut faire voter par le Parlement, la police démantèle une «cellule» terroriste. Les caméras de télévision sont là pour filmer l'évènement. Bien sûr. Sept personnes devaient être arrêtées. Neuf vont se retrouver en garde à vue. Superbe coup de filet. Dans la lutte anti-terroriste, il n' y a pas plus efficace que Sarkozy. Vu le niveau de la menace terroriste, heureusement qu'on a Sarkozy.

Si l'on va y voir de plus près, on s'aperçoit que l'une des personnes arrêtées est un ancien copain de Khaled Kelkal, Safé Bourrada, sorti de prison en 2003. Les autres sont inconnus des services de police, mais Safé Bourrada « dispose d'un charisme suffisant pour fédérer d'autres personnes autour de lui et les convertir à ses thèses ». Les perquisitions n'ont permis de retrouver ni armes ni explosifs. Comme grande opération anti-terroriste, c'est un peu juste ... Mais il faut avoir mauvais esprit pour penser que c'était une pure opération médiatique destinée à appuyer le propos du ministre ...

Quant au fameux projet de loi qui n'existe pas mais que tout le monde connaît désormais, c'est du Sarkozy, autrement dit c'est du vent. Multiplier les caméras de surveillance, c'est certainement une bonne chose, mais si cela a permis aux Anglais de retrouver des terroristes, cela n'a pas permis d'éviter les attentats. Et les kamikazes, par définition, se moquent des caméras. Le traçage sur internet dans les cybercafés, c'est tout simplement irréalisable. A moins de mettre en place des moyens colossaux, et d'abord de supprimer l'anonymat des utilisateurs ... ce qui ne figure pas dans le projet de loi.

Mais Sarkozy a fait parler de lui. C'est tout ce qui compte ...

Sources: Yves Daoudal National Hebdo octobre 2005

Sarkozy, mufti de la république

Plusieurs fois reportées pour cause de graves dissensions internes, les élections du Conseil français du culte musulman ont eu lieu le 19 juin. Ça tombait bien: Nicolas Sarkozy, qui avait créé le machin lors de son premier séjour ppace Beauvau, était revenu à l'Intérieur.

En créant le CFCM, et en nommant à sa tête Dalil Boubakeur sans même attendre les premières élections, Sarkozy faisait de l'islam une religion d'Etat, comme l'avait noté le cardinal Lustiger. La seule religion d'Etat en France, république laïque qui « ne reconnaît aucun culte ».

On aurait pu penser que, pour la nouvelle élection, il se serait tenu à l'écart. Mais non. Sarkozy, qui a pourtant tant à faire à l'Intérieur et tant de plates-bandes à piétiner ailleurs (comme dit son collègue Clément qui en sait quelque chose) était là de nouveau, au premier plan.

D'abord, il s'est hautement félicité de la participation, qui montrait une «forte implication» des musulmans dans le scrutin. On remarquera seulement que les électeurs étaient des délégués des mosquées, désignés précisément et uniquement pour participer à ce scrutin. Une participation de 85 % n'a donc rien de remarquable.

Puis c'est lui qui s'est fortement impliqué dans l'élection du bureau. L'UOIF avait décidé de présenter une liste contre la liste officielle de Boubakeur. Alors, samedi, Nicolas Sarkozy s'est rendu au siège de l'UOIF pour parlementer avec les mutins. Et il a réussi à arracher le ralliement de l'UOIF à la liste unique, en donnant à l'organisation islamiste le siège de trésorier (en plus de la vice-présidence confiée comme avant à son secrétaire général Fouad Alaoui).

Le lendemain avait lieu l'élection du bureau, à savoir de la liste unique. Nicolas Sarkozy a tenu à participer à la réunion, pour être sûr que tout se déroulerait comme il l' avait prévu. Et il en a profité pour faire un nouveau discours sur« l'islam de France » ...
Bref, Sarkozy est plus que jamais le vrai président du CFCM : le mufti de la République, comme on dit dans les pays arabo-musulmans.

Sources: Yves DAOUDAL National Hebdo - semaine du 30 juin au 6 juillet 2005

lundi 6 août 2007

Des vacances de rêve

Nicolas Sarkozy est arrivé à Wolfeboro, aux Etats-Unis, pour des vacances de luxe

Par Paola MESSANA
AFP - Vendredi 3 août, 19h56

WOLFEBORO (AFP) - Le président français Nicolas Sarkozy est arrivé jeudi soir dans la station estivale de Wolfeboro, dans le nord-est des Etats-Unis, où il doit passer des vacances de luxe dans une villa appartenant à un ancien haut dirigeant de Microsoft.



Dans la bourgade située en bordure du lac Winnipesaukee, écrasée de soleil et pavoisée aux couleurs américaines, les estivants semblaient peu au courant et peu préoccupés par la présence du président français. "Ah bon ? Je comprends maintenant pourquoi j'ai vu autant de policiers et les services de sécurité dans la ville et autour !", dit Scott Frazer, la trentaine.

"Je peux confirmer qu'il est arrivé jeudi soir", a dit à l'AFP George Hutchinson, le responsable de l'agence immobilière Yankee Pedlar, qui gère la villa. "Mais nous respectons la vie privée de nos clients, et nous en avons d'aussi importants que votre chef de l'Etat", a-t-il dit.

Un porte-parole de la présidence française n'a souhaité confirmer ni la date du départ ni le lieu exact ou la durée du séjour. Toutefois, il a indiqué à l'AFP que M. Sarkozy et son épouse Cécilia étaient "en vacances à l'invitation d'amis" près de Boston, où ils se sont rendus "en famille par vol régulier".

M. Hutchinson a affirmé que son agence avait bien loué une villa aux Sarkozy, refusant de donner des détails sur le prix ou l'emplacement.

Mais une responsable de location de bateaux de tourisme, Penny Smiley, a assuré qu'il s'agissait de la résidence d'un ancien collaborateur de Bill Gates, Mike Appe, située sur le lac, "à Springfield Point", un peu en dehors de la ville.

"Nous y avons organisé des visites payantes il y a quelques semaines pour lever des fonds en faveur de l'hôpital de la ville. Les riches propriétaires de la région le font de temps en temps mais depuis quelques jours, les services de sécurité empêchent d'approcher", dit-elle.

La police de la localité a refusé de confirmer la présence de M. Sarkozy, en renvoyant sur le département d'Etat à Washington.

Wolfeboro est une station estivale aux grandes maisons blanches en bois, noyée dans les forêts de pins et d'érables. Sa population de 6.000 habitants triple en été. "Je passe toutes mes vacances ici depuis mon enfance", dit une jeune Bostonienne blonde aux lunettes noires, dont l'ami vient de garer une cadillac décapotable. "Le président français ? Non, je n'en savais rien. Et de toutes les façons, beaucoup de célébrités passent leurs vacances dans le coin..."

Définie comme "la plus ancienne station estivale des Etats-Unis", à l'architecture typique de la Nouvelle-Angleterre, elle est habituée aux personnalités --Grace et Rainier de Monaco y séjournèrent, ainsi que le romancier Kurt Vonnegut.

Elle se situe à une centaine de kilomètres de Kennebunkport, une résidence d'été appartenant à la famille Bush où, début juillet, le président George W. Bush avait reçu son homologue russe Vladimir Poutine.

En France, le député de l'Aisne René Dosière (app. PS) a demandé "qui" payait les vacances de M. Sarkozy aux Etats-Unis, estimant leur coût supérieur à sa rémunération annuelle.

"Officiellement, la rémunération du président, qu'il fixe lui-même, est en gros de 6.000 euros par mois", a rappelé l'élu, alors que selon des organes de presse la villa serait louée près de 22.000 euros par semaine.

A l'agence Yankee Pedlar, les prix affichés sont de plusieurs milliers de dollars par semaine. "Springfield Point est une demeure magnifique, de plus de 1.000 m2, qu'on ne peut en aucun cas comparer avec les maisons qui sont louées d'ordinaire", assure Penny Smiley.

Source : http://fr.news.yahoo.com

dimanche 5 août 2007

Sarközy trahit les handicapés

A plusieurs reprises, Nicolas Sarközy a fait des promesses très importantes aux personnes handicapées, mais aujourd'hui les handicapés doivent constater la triste réalité. Le Président ne tiendra pas les promesses du candidat.

Extrait du discours du 9 juin 2007 : "Au nom de la solidarité, je me suis engagé à revaloriser le montant de l'Allocation Adulte Handicapé".

Extrait de l'interview faire face et à part entière d'avril 2007 : "Il n'est évidemment pas acceptable que le montant de l'allocation pour adulte handicapé soit inférieur au seuil de pauvreté. C'est pourquoi je souhaite que le montant de cette allocation soit porté à 800 euros au moins."

Extrait de l'interview Le Parisien du 23 mars 2007 : "Les personnes handicapées doivent pouvoir vivre décemment, ce qui est actuellemnt impossible avec l'Allocation Adulte Handicapée (AAH) de 621 Euros. Il n'est pas acceptable que le montant de l'AAH n'atteigne même pas le seuil de pauvreté de 788 euros. Plus de 800.000 personnes sont concernés. Afin de remédier à cette situation, je propose de revaloriser l'AAH de 25%.

Voilà les promesses faites à plus de 800.000 Français. Certes, comme disait Charles Pasqua, "les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent". Mais Sarközy disait aussi : "Je tiendrai toutes mes promesses..."

En 2005, un complément d'aide a été crée, qui permet d'atteindre 80% du SMIC, mais pour moins de 20% des bénéficiaires de l'AAH. Depuis deux ans, la garantie de ressources des personnes handicapées créée par la loi de février 2005 est revalorisée au 1èr juillet, en plus de l'augmentation de l'AAH au 1er janvier (chaque année) et cela pour suivre l'indexation du SMIC. Cette année il n'y aura pas même cette indexation !

Honte à celui qui a trahi des milliers de blessés de la vie. Car l'AAH n'est pas une aide aux profiteurs du Système, aux protégés des clans et des castes, c'est un symbole de la Solidarité nationale envers ceux qui ne peuvent plus travailler, ou se réinserer professionnellement, non pas du fait de leur volonté mais tout simplement du fait des blessures physiques de la vie. Nicolas Sarközy montre ainsi son mépris des plus vulnérables.

La grande phrase de Sarközy a été "Travailler plus, pour gagner plus". Cela voulait-il dire que ceux qui ne peuvent plus travailler, du fait de leur santé défaillante, doivent être laissés sur le bord de la route ?

Source : Rivarol.

samedi 4 août 2007

En domestiquant les éléphants, Sarközy aide le PS à se rénover

Jean Rouxel - mercredi 18 juillet 2007

C’est avec jubilation que Nicolas Sarkozy pratique l’enlèvement des Sabines : les caciques du PS. Il a nommé six ministres ou secrétaires d’État de gauche.
Ainsi, il a attribué l’important ministère des Affaires étrangères au sémillant Bernard Kouchner. Il a redonné vie à Dominique Strauss-Kahn, ex-ministre de l’Économie et des Finances débouté de la campagne présidentielle, en en faisant le candidat de la France à la tête du FMI. Il a réanimé un autre éléphant, l’ex-ministre de la Culture Jack Lang, en lui proposant de participer à une commission sur la réforme des institutions, ce que ce dernier ne refusera sans doute pas. Il a confié à l’ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine, la direction d’une mission d’étude sur la mondialisation.

Des députés UMP récriminent. Frustrés des postes confiés à des socialistes, ils reprochent à Sarkozy une ouverture à gauche pour laquelle il leur semble qu’il n’a pas été élu.

Au PS aussi, l’émoi est grand. Strauss-Kahn, Lang et Fabius quittent le Bureau national. Celui-ci a prévenu que toute personnalité qui choisira de participer à une commission le fera à titre personnel, et sera suspendue des instances du Parti.

Certains socialistes résistent. Sarkozy sollicita en vain Manuel Valls, député d’Évry : aux fastes du pouvoir, il préfère les chemins caillouteux, mais prometteurs, des luttes internes au PS, dont il brigue officieusement la direction. En offrant des postes prestigieux à des éléphants désespérés par la perspective d’une longue traversée du désert, Sarkozy les discrédite aux yeux des militants socialistes qui se sentent abandonnés, et aussi des électeurs. En les ramenant à la lumière du pouvoir, il les grille politiquement. Cela ouvre les hautes sphères du parti à de nouveaux talents jusque-là masqués par les éléphants qui occupaient l’avant-scène depuis les années soixante-dix. La sclérose menace tout parti, comme toute institution. À cela, un remède souverain : la rotation des élites. Plus que jamais, la politique est un spectacle. L’apparition de nouveaux visages ravivera l’intérêt du public.

En siphonnant la génération des dirigeants socialistes « inventée » par Mitterrand, Sarkozy rend service aux jeunes loups du PS. En obligeant celui-ci à se doter d’une nouvelle équipe dirigeante, il le revigore. Il fait comme ces agriculteurs qui incendient une prairie pour qu’elle reverdisse mieux. Pourtant, Sarkozy ne veut pas la résurrection du PS, mais son agonie…

Source : www.les4verites.com

La rupture promise par Sarkozy

Rouxel Jean - vendredi 13 juillet 2007

Au plan économique, il y a des différences entre la politique menée par l’équipe emmenée par Nicolas Sarkozy et celle de son prédécesseur, mais pas vraiment de rupture.

Le fiscalisme, qui amène les Français à travailler pour l’État et autres collectivités publiques jusqu’au 15 juillet, ne peinant pour leur propre compte, en moyenne, qu’à partir du 16 juillet, se manifeste en premier lieu dans un niveau de dépenses publiques beaucoup trop élevé, de l’ordre de 53 % du produit intérieur brut.

Le gouvernement promet de les stabiliser en volume. Ce qui ne serait pas si mal : le poids de la dépense publique baissera en termes relatifs parallèlement à la croissance. Si un tel engagement avait été pris, et tenu, depuis 20 ans, nous serions à 45 % de dépenses publiques, et donc « libérés » un mois plus tôt.

Une telle promesse – avec un retour à l’équilibre budgétaire en 2012 seulement – n’est pas à la hauteur de la situation. Car tandis que nous avançons à petits pas, nos concurrents développés sont au trot, et ceux des pays émergents au galop ! Chez nous la croissance est entre 2 et 2,5 %. Elle est entre 5 et 6 % au niveau mondial…

Ne voulant pas affronter les forces du statu quo, le président limite ses réformes à ce à quoi les syndicats ne peuvent pas s’opposer. Mais toujours, chez nous, après un délai de décence, ou « état de grâce », la rue prétend défaire ce que les urnes avaient choisi.

Ce moment viendra, inévitablement. Et peut-être plus tôt qu’on ne le croit. C’est là qu’intervient la stratégie politique du chef de l’État. En débauchant au PS, il ébranle aussi toute la classe parlante.
Difficile, dans un tel contexte, d’appeler à la grève générale.
Pour l’instant…

Les commentateurs saluent l’artiste qui invite tour à tour les hiérarques socialistes à l’Élysée. Sans doute n’a-t-il rien à craindre de ce côté-là, avant quelque temps.

Mais, en politique, ce n’est pas tant de ses adversaires qu’on a le plus à redouter, mais plutôt de ses propres électeurs, qui vous lâchent quand ils se sentent bernés. Voir Madame Christine Boutin inviter l’association « Droit au logement », spécialisée dans les occupations violentes de bâtiments publics ou privés - et donc grand contempteur du droit de propriété - à participer à une commission sur le suivi du nouveau « droit opposable au logement », dont Nicolas Sarkozy est un farouche partisan, a dû causer un certain malaise chez beaucoup d’électeurs de ce dernier…

Source : www.les4verites.com