dimanche 5 août 2007

Sarközy trahit les handicapés

A plusieurs reprises, Nicolas Sarközy a fait des promesses très importantes aux personnes handicapées, mais aujourd'hui les handicapés doivent constater la triste réalité. Le Président ne tiendra pas les promesses du candidat.

Extrait du discours du 9 juin 2007 : "Au nom de la solidarité, je me suis engagé à revaloriser le montant de l'Allocation Adulte Handicapé".

Extrait de l'interview faire face et à part entière d'avril 2007 : "Il n'est évidemment pas acceptable que le montant de l'allocation pour adulte handicapé soit inférieur au seuil de pauvreté. C'est pourquoi je souhaite que le montant de cette allocation soit porté à 800 euros au moins."

Extrait de l'interview Le Parisien du 23 mars 2007 : "Les personnes handicapées doivent pouvoir vivre décemment, ce qui est actuellemnt impossible avec l'Allocation Adulte Handicapée (AAH) de 621 Euros. Il n'est pas acceptable que le montant de l'AAH n'atteigne même pas le seuil de pauvreté de 788 euros. Plus de 800.000 personnes sont concernés. Afin de remédier à cette situation, je propose de revaloriser l'AAH de 25%.

Voilà les promesses faites à plus de 800.000 Français. Certes, comme disait Charles Pasqua, "les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent". Mais Sarközy disait aussi : "Je tiendrai toutes mes promesses..."

En 2005, un complément d'aide a été crée, qui permet d'atteindre 80% du SMIC, mais pour moins de 20% des bénéficiaires de l'AAH. Depuis deux ans, la garantie de ressources des personnes handicapées créée par la loi de février 2005 est revalorisée au 1èr juillet, en plus de l'augmentation de l'AAH au 1er janvier (chaque année) et cela pour suivre l'indexation du SMIC. Cette année il n'y aura pas même cette indexation !

Honte à celui qui a trahi des milliers de blessés de la vie. Car l'AAH n'est pas une aide aux profiteurs du Système, aux protégés des clans et des castes, c'est un symbole de la Solidarité nationale envers ceux qui ne peuvent plus travailler, ou se réinserer professionnellement, non pas du fait de leur volonté mais tout simplement du fait des blessures physiques de la vie. Nicolas Sarközy montre ainsi son mépris des plus vulnérables.

La grande phrase de Sarközy a été "Travailler plus, pour gagner plus". Cela voulait-il dire que ceux qui ne peuvent plus travailler, du fait de leur santé défaillante, doivent être laissés sur le bord de la route ?

Source : Rivarol.

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