vendredi 9 octobre 2009

LE JEUNISME

Donc Monsieur Sarkozy, président de la république très provisoirement en vigueur. a décidé d'assister en tous sens les jeunes, car malgré ses déclarations contraires c'est bien de l'assistanat qu'il a commencé à lancer en un vrai feu d'artifice de mesures multiples.
Sans rentrer dans le détail des innombrables usines à gaz qu'il a ouvert dans cette intention, nous allons rappeler quelques indications.
Le RSA d'abord. Cet invraisemblable dispositif sera étendu aux 18 à 25 ans ayant travaillé 3600 heures au cours des trois années précédentes (soit deux ans à temps partiel plein par exemple). Cela ne devrait concerner que 160 000 jeunes mais bien entendu on nous promet d'étendre le dispositif a beaucoup d'autres après ; dans l'assistanat l'on en fait jamais assez et, déjà, les dictateurs syndicaux réclament davantage. La forêt de complications, dont le texte ci-dessus ne donne qu'un faible aperçu, promet de beaux contentieux et de belles combines pour tâcher de se loger dans la niche. Toute dispositif socialiste conduit aux combines.
Une revendication de ces dictateurs syndicaux était de donner aux jeunes une sorte de dotation de départ dans la vie. Le président fait un pas dans ce sens par une possibilité de dotation jusqu'à 3000 €, pour réaliser un projet précis comme financer un permis de conduire ou louer un studio par exemple.
De même, une expérience sera tentée dans le sens d'une allocation accordée contre un suivi assidu d'une formation. Cela concernerait des jeunes de 18 à 25 ans et pourrait aller jusqu'à 2500 €.
Les bourses étudiantes seront également allongées. Et de même l'aide à l'achat d'une complémentaire santé serait augmentée.
Le président ne va pas jusqu'à porter l'obligation scolaire de 16 à 18 ans mais instaure un « droit à la formation ou à l'emploi » entre ces deux âges : voici un nouveau droit qui va s'ajouter bientôt à la liste interminable des « droits de l'homme », système universel de destruction des devoirs de l'homme.
L'Elysée se lamente d'ailleurs car il y a beaucoup de jeunes dont on perd la trace comme si dans l'assistance universelle l'Etat devait suivre à la trace tout le monde : les rois Incas exigeaient que les portes des maisons privées soient ouvertes en permanence... .
Un service public de l'orientation regroupera la multitude d'intervenants chargés de conseiller les jeunes sortis du système scolaire sur les formations existantes et leurs débouchés : quel bel aveu de la complexité du système dans laquelle personne ne se retrouve.
Des mesures seront prises pour favoriser l'emploi des jeunes qui souffrent davantage du chômage que les autres.
Enfin, parmi les 50 mesures, et cela ne s'invente pas, il serait créé un service civique. L'objectif serait de recruter 10 000 volontaires prêts à se consacrer à des missions utiles dès 2010 et à terme l'objectif serait d'atteindre 10 % d'une classe d'âge : c'est comme si un simple travail de base n'était pas une mission utile.
Comment ne pas être suffoqué d'indignation devant ces mesures délirantes qui vont aggraver la paupérisation des jeunes et des moins jeunes, sans jamais résoudre aucun problème.
Essayons d'expliquer avant d'indiquer les conséquences prévisibles.
La première explication, ce sont les futures élections soit de 2012 soit avant. Les yeux fixés sur ces échéances et sur les sondages, le pouvoir ne pense qu'aux intérêts personnels des uns et des autres. C'est donc une opération pure et simple d'achat éventuel des voix des jeunes et de leurs prétendus amis.
Ensuite, vient l'idée que les jeunes sont pauvres et qu'il faudrait corriger cette prétendue dérive. Or, il est normal et logique que les jeunes soient pauvres, puisque, même s'ils sont diplômés, ils ne connaissent pas grand-chose de la bonne façon de créer de la richesse étant d'ailleurs en général ignorants du fonctionnement des entreprises. En outre, ils n'ont pas eu le temps de montrer leur valeur ni celui d'épargner.
En toile de fond, se trouve le faux objectif de l'égalité qui est une chimère tout à fait destructrice de la société.
Il s'ajoute le délire législatif : la loi doit régler tous les problèmes alors que c'est le marché qui devrait les résoudre. Ce délire législatif, qui contribue à l'enrichissement personnel des hommes de l'État, est une des causes majeures de ruine de la société française. Big Brother éclatera un jour de son obésité.
Il est, lui-même, le résultat du « principe des calamités » : un pouvoir socialiste est condamné à corriger les calamités qu'il a créé en développant d'autres calamités par la création indéfinie de nouvelles lois.
En embuscade, se trouve la destruction de la famille : l'on veut, en effet, affranchir les jeunes de la tutelle de leur famille alors que c'est cette tutelle qui peut les conduire au mieux dans les hasards de la vie et leur donner leur chance.
Maintenant voyons les effets prévisibles.
Nous voyons dans ce plan tous les stigmates du socialisme et en particulier la création de nouveaux organismes sources de dépenses futures et donc d'impôts destructeurs.
La France est en faillite comme le premier ministre l'a énoncé clairement et il n'y a pas d'argent dans les caisses. L'on prévoit pour financer « seulement » 500 millions d'euros ; c'est une plaisanterie : nous allons certainement vers plusieurs milliards d'euros lorsque le système sera à plein régime. Bonjour le surendettement public.
Une autre conséquence est la déresponsabilisation des jeunes. En leur créant des droits acquis, le pouvoir ne les poussent pas à se prendre en mains eux-mêmes avec l'aide de leur entourage.
Rappelons en terminant que l'une des sources de la paupérisation du peuple français est le SMIC car il détruit les emplois à commencer par les emplois de la base et il explique à lui seul l'importance du chômage des jeunes.
La mesure qui aiderait le plus les jeunes serait la suppression du SMIC. Il est à craindre que nous l'attendions encore longtemps, c'est-à-dire jusqu'au moment où le navire en perdition se fracassera contre la réalité.
Michel de Poncins http://www.libeco.net

DISCOURS DE PALAISEAU : Le rêve sarkozien d'une nouvelle France métissée

Nicolas Sarkozy travaille à l'avènement d'une France « égalitaire », au sein de laquelle les représentants de la « diversité » seront appelés à prendre une place de premier plan. Au besoin en imposant par la contrainte cette politique à l'ensemble des Français.

Le 17 décembre dernier, devant les élèves de l'Ecole polytechnique de Palaiseau, Nicolas Sarkozy a tenu un grand discours sur l'égalité des chances et la diversité. Qui n'existent - ou n'existeront - que grâce au miracle républicain.
« C'est le miracle de la République d'avoir permis à la France de conjuguer une identité si forte avec une aspiration si grande à l'universalisme.
« C'est le miracle de la République d'avoir permis à la France d'être une grande patrie faite d'une multitude de petites patries unies par une formidable volonté de vivre ensemble, de partager une langue, une histoire, une façon d'être et de penser, où chacun se reconnaît dans un idéal et un destin communs sans que soient effacées les histoires personnelles et les destins particuliers.
« C'est le miracle de la République d'avoir forgé l'unité de la France sans la condamner à l'uniformité », s'est extasié le président.
Mais - parce qu'il y a évidemment un mais...
« Il n'y a pas de République réelle sans volontarisme républicain.
« Il n'y a pas de République réelle sans la volonté de corriger les inégalités, en traitant inégalement les situations inégales.
« On ne peut progresser vers l'égalité réelle qu'en s'attaquant à la fois aux causes et aux conséquences des inégalités, des injustices, des discriminations. »
Pour cela, il faut bien comprendre en quoi consiste cette égalité réelle.
« L'égalité républicaine, c'est l'égalité devant la loi, l'égalité des droits et des devoirs, c'est l'égale dignité des personnes, c'est l'égalité des chances.
« L'égalité des chances : c'est la priorité d'aujourd'hui.
« C'est en rétablissant l'égalité des chances que la République fera circuler ses élites. C'est en rétablissant l'égalité des chances qu'elle fera droit à la diversité. C'est en rétablissant l'égalité des chances qu'elle viendra à bout de la tentation communautariste. Tout ce qui entrave l'égalité des chances doit être combattu. »
En trois temps. Nicolas Sarkozy a donc pointé l'objectif : à savoir « relever le défi du métissage ». Un défi que la France a, à l'en croire, « toujours connu » (sic) : et grâce auquel elle aurait atteint à l'« universalisme »...
Les applaudissements nourris des représentants de la LlCRA et du MRAP ont montré qu'ils appréciaient en connaisseurs l'évolution du discours sur la discrimination positive.

Diversité et ouverture à gauche

En effet, il ne s' agit plus seulement, dans le discours présidentiel, de la discrimination positive en faveur des fameuses « minorités visibles » ; celle-ci s'étend désormais (dans des domaines aussi variés que l'école, l'entreprise, la télévision ou les partis politiques) aux victimes des inégalités, et symptomatiquement des inégalités sociales, puisque. « en réduisant toutes les fractures sociales, on réduira du même coup toutes les fractures », qu'elles soient d'ordre ethnique, religieuse, etc.
Tout sera fait pour parvenir à ce résultat, sous l'autorité vigilante du président.
Tout, et d'abord, le renforcement des pouvoirs de la Haute Autorité pour l'égalité et contre les discriminations (Halde). Celle-ci aura notamment la capacité d'effectuer des « contrôles inopinés » sur les lieux de travail : l'équivalent du fameux testing, qui n'est autre qu'un horrible flicage, mais que ne ferait-on pour la grandeur éthique de la République ?... La Halde est actuellement présidée par l'ancien patron de Renault, Louis Schweitzer (par ailleurs président du conseil de surveillance du quotidien Le Monde... ), nommé pour cinq ans en mars 2005. Récemment contacté (pour la deuxième fois depuis l'élection de Nicolas Sarkozy) pour entrer au gouvernement, Malek Boutih, secrétaire national du parti socialiste et ancien patron de SOS-Racisme, a décliné l'offre mais s'est en revanche déclaré intéressé par la succession de Schweitzer. La présidence de cette police de la Diversité pourrait donc, à terme, lui être confiée. Ensuite, la nomination de l'industriel musulman Yazid Sabeg au poste de « commissaire à la diversité et à l'égalité des chances ». Né en Algérie, fis aîné d'une famille de 13 enfants, il touche aussi bien au milieu industriel et financier que politique (où il est entré parla grâce de Raymond Barre). Il s'est fait, ces dernières années, et notamment par le biais de l'Institut Montaigne, le chantre de la diversité, mais ce critère ne semble guère avoir appartenu à sa vie d'industriel. Auteur d'un Manifeste pour l'égalité réelle, il s'y déclare favorable à une discrimination « positive » sur une base ethnique et n'a pas été avare de critiques à l'égard de la politique sarkozyenne, notamment en ce qui concerne le fameux plan Espoir banlieues de Fadela Amara, auquel il préférerait un Grenelle de la diversité...
Il semble en tout cas clair que ce choix ne vise pas à récompenser une victime de l'inégalité sociale. Le Monde, qui s'est manifestement posé aussi la question, note que « Son appartenance à la franc-maçonnerie - "J'y compte beaucoup d'amis", admet-il - n'est sans doute pas totalement étrangère à son exceptionnelle ascension. » Il illustre en tout cas la « nouvelle France » dont Carla Bruni se faisait le chantre au lendemain de l'élection de Barack Obama, et dont la politique « d'ouverture », orientée à gauche, mise en œuvre par Nicolas Sarkozy depuis son arrivée à l'Elysée, prépare l'avènement.
Olivier Figueras monde & vie 10 janvier 2009

lundi 28 septembre 2009

La conversion socialiste de Nicolas Sarkozy

Où va Nicolas Sarkozy ? Omniprésent, hyperactif, le président français trouve dans la crise économique une occasion en or de satisfaire son besoin impérieux de bouger et de paraître. Le sauveur, c'est lui ! Il ne lui manque plus que des idées cohérentes...

A trop vouloir refonder le capitalisme, Nicolas Sarkozy flirte de plus en plus ouvertement avec le socialisme. Au point de s'attirer les félicitations du président vénézuélien Hugo Chavez, qui lançait, il y a peu, au camarade Sarkozy : « Tu es en train de te rapprocher du socialisme : bienvenu au club, ce sont des idées intéressantes. (...) Il faut créer un système nouveau, avec des différences ici et à, mais il faut que ce soit quelque chose de nouveau. Nous l'appellerons sans doute socialisme, (...) tu l'appelleras nationalisme. »
Une idée tellement nouvelle (sic !), qu'elle a même réussi à réveiller à Cuba le Lider Maximo, qui a lancé, début octobre : « Nous ne sommes pas un pays capitaliste développé en crise dont les dirigeants pataugent aujourd'hui pour trouver des solutions contre la récession, l'inflation, la chute des marchés, le chômage, nous sommes et nous devons être socialistes. »
Enhardis par cet exemple, les socialistes français n'ont pas hésité à cautionner les « mesures nécessaires » de Nicolas Sarkozy, dont l'interventionnisme frôle, ces dernières semaines, la nationalisation la moins cachée, comme le craint notamment le patronat européen qui lui demande de ne prendre en fait que des mesures temporaires. Il est vrai que l'exemple vient de haut ou de loin - puisque l'administration Bush n'a pas hésité à mettre sous tutelle certaines de ses banques en grande difficulté, voire à racheter certaines d'entre elles. A croire que, d'un bord à l'autre de l'Atlantique, on oublie que l'interventionnisme d'État est à l'origine de l'excès d'endettement qui, par le biais de créances pourries, ont internationalisé la crise actuelle.

Socialiste « peut-être »

La gauche française voit donc dans le discours du président Sarkozy (et même dans certains de ses actes) une validation de ses théories économiques - dont on se demande bien pourquoi elle ne nous a pas fait pleinement «bénéficier» lors de ses divers passages au pouvoir. On comprend cet exercice d'autosatisfaction, puisque la droite n'hésite plus à gauchir son propos pour stigmatiser les dérives du capitalisme. Depuis Toulon, où Nicolas Sarkozy se voyait en héritier de Jaurès et de Blum (Monde & Vie du 11 octobre), le chef de l'Etat n'a cessé de donner de nouveaux gages (et pas seulement oraux) à la gauche socialiste.
Ainsi, le 21 octobre, devant le Parlement européen, le président français a-t-il plaidé pour davantage de régulation sur les marchés financiers et prôné la recapitalisation par les Etats des banques privées eu difficulté. Le chef de file des parlementaires socialistes, Martin Schulz, a applaudi une conversion qui voit le président français parler « comme un véritable socialiste européen ». A cette boutade, Nicolas Sarkozy a répondu qu'il était « socialiste peut-être ». p't-être ben qu'non, ou p't-être ben qu'oui ?
Les vrais socialistes, du coup, ont du mal à retrouver leurs marques d'opposants naturels.
Tantôt, ils refusent le plan d'urgence gouvernemental, jugé par eux insuffisant ; tantôt, alors que Nicolas présente ses mesures de soutien devant les entrepreneurs savoyards, ils s'interrogent - manquant quelque peu de suite dans les idées - sur l'origine de l'argent. Question intéressante. Car la planche à billets n'existe plus ; ou plutôt, elle est désormais entre les mains de la Banque centrale européenne, qui la couve d'un œil jaloux.
Nicolas Sarkozy paraît pourtant plus sûr de lui que jamais. Dans le flot des mesures «exceptionnelles» dont il propose la mise en place, la plus importante est la création d'un fonds d'investissement souverain pour les entreprises en difficulté : « Notre réponse à la crise, c'est l'investissement pour la compétitivité de nos entreprises. »
Ce fonds souverain bénéficiera à la fois des ressources de la Caisse des dépôts et consignations, qui sera d'ailleurs chargée de le gérer, mais aussi d'apports publics et privés. De fonds, tout à la fois et sans contradiction aucune, nationaux et européens... Mais que l'on se rassure - si l'on y parvient : « Cet endettement ne creusera pas les déficits, car il aura pour contrepartie l'actif des entreprises au capital desquelles le fonds sera entré. »
On comprend mal l'inquiétude des milieux boursiers, des banquiers et des entreprises, alors que l'État français, lui, ne cesse de faire des affaires... Ainsi, lorsqu'il prête 10 milliards aux banques, nous explique-t-on que ces dix milliards-là rapporteront grâce à un taux d'intérêt fastueux. A y regarder de plus près, ce calcul repose comme les autres sur un dogme : un État occidental ne peut pas faire faillite. Reste à connaître le taux d'infaillibilité de ce dogme-là : car l'État suédois, comme la Grande-Bretagne, sont naguère passés tout près de la faillite... Impossible, vraiment ?

Un activisme à l'échelle de l'Europe

Dans ce tourbillon sarkozyen, d'aucuns s'interrogent sur la philosophie du président. On le dit tantôt bonaparto-libéral, tantôt colbertiste, voire libéral mou... Mais, au-delà des étiquettes, Sarkozy est sans doute surtout un ambitieux pragmatique. Courant partout, omniprésent, il n'hésite plus à se présenter- avant l'échéance! - en sauveur. Avec le président de la Commission européenne Barroso, il plaide désormais ouvertement pour une présidence stable du Conseil européen. « Nous avons besoin d'un président du Conseil qui ne change pas tous les six mois », déclarent-ils. A défaut d'y parvenir, Nicolas Sarkozy a suggéré devant le parlement de Strasbourg qu'il pourrait rester président de l'Eurogroupe jusqu'à ce que la présidence retombe dans l'escarcelle d'un pays de la zone euro. Ce qui, pour être conforme à la pratique habituelle, ne se produira pas avant au moins un an.
Et le président français de justifier : « Plus que jamais, l'Europe prend conscience qu'elle a besoin d'un véritable gouvernement économique, dont elle vient d'expérimenter ce qu'il pourrait être, et l'utilité qu'il pourrait avoir. » Un certain nombre de pays, qui commencent à se fatiguer de l'exercice franco européen de Nicolas Sarkozy, ont répondu du tac au tac qu'il existe déjà un président de l'Eurogroupe en la personne du Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker.
Berlin n'a pas caché ses réserves devant les visées élyséennes, mais les plus virulents ont sans doute été les Tchèques. Le président Vaclav Klaus n'a pas envoyé dire à son homologue français qu'il n'admettrait aucun empiétement sur les prérogatives de son mandat européen. La situation est compliquée encore par l'euroscepticisme très marqué dudit Vaclav Klaus, qui ne se gêne pas pour répéter que le traité de Lisbonne est mort en Irlande.
Pas assez interventionniste pour les uns, trop pour les autres, Sarkozy risque d'être rattrapé par une réalité boursière qui voit les lundis catastrophiques succéder aux vendredis noirs et par une récession que la classe politico-économique quasi-unanime ne voit pas se résorber avant 2010.
Olivier Figueras monde & vie 3 novembre 2008

vendredi 11 septembre 2009

Imposture sarkozyste : nouvelle « rafale » de mensonges de Sarkozy

Nicolas Sarkozy s’était vanté lundi d’avoir pratiquement vendu 36 avions Rafales http://www.nationspresse.info/?p=56785 de Dassault Aviation lors de sa visite au Brésil. Les conditions indiquées avaient déjà de quoi inquiéter, puisque seuls 6 appareils auraient été construits en France, et les autres au Brésil, qui aurait pu ensuite en construire d’autres… pour l’exportation ! Si ce n’est pas se tirer une balle dans le pied !

Mais deux jours plus tard, le ministre brésilien de la Défense Nelson Jobim souligne que « le processus de sélection du projet FX-2 mené par le commandement de l’Armée de l’Air, n’est pas encore terminé » et que les négociations se poursuivent avec les trois compétiteurs (le rafale de Dassault, le F-18 de Boeing et le Grippen du suédois Saab). « Des négociations, au cours desquelles seront approfondies, et éventuellement redéfinies, les propositions présentées, se poursuivront avec les trois participants », explique-t-il dans un communiqué.

Le revirement est intervenu dans la nuit de dimanche à lundi, à la sortie du dîner entre les deux chefs d’État, dans un souci de précaution pour éviter toute réclamation des constructeurs américain et suédois concernant les règles de concurrence.

Encore une fois, Nicolas Sarkozy a trop parlé, il s’est vanté trop tôt, au risque de faire échouer l’opération, démontrant qu’il est tout à fait indigne et incapable d’occuper sa fonction.


Source : http://fn41.unblog.fr
http://nationpresse.info/

jeudi 10 septembre 2009

Sarkoland : Les dépenses somptuaires de l’Élysée

Toute la France est touchée par les mesures de récession. Vraiment toute la France ? Non, une personne ne joue pas le jeu : le Président Nicolas Sarkozy (54 ans).

Le budget de la Présidence a toujours été tenu secret en France. Pour la première fois il est révélé sous Nicolas Sarkozy.

Dans les 300 mètres carrés de l’appartement de fonction des Sarkozy les fleurs doivent être fraîches en permanence. Coût : 280.000 euros par an.

Lorsque Nicolas Sarkozy voyage à titre privé, un avion gouvernemental vide l’accompagne en permanence, pour lui permettre de rentrer à Paris en cas d’urgence.

Il dispose de 61 voitures de fonction, 2 Airbus et 6 avions Falcon-Jet. Le dernier avion en date (60 millions d’euros) a été baptisé « Carla » du prénom de madame Sarkozy numéro 3.

Dépenses annuelles pour les boissons (Champagne, etc.) : 1 million d’euros

Il a presque 1.000 employés à son service, deux fois plus que la Reine d’Angleterre. Parmi eux 44 chauffeurs et 87 cuisiniers.

Les cuisiniers-chefs peuvent se servir librement dans les caves à vin du Palais de l’Élysée, le repas de midi leur est servi par des laquais.

Le président et son épouse peuvent commander de la nourriture ou des boissons 24 heures sur 24. La cuisine est en service en permanence.

Indignation ? Protestations ? Pas du tout. En France, il semble être une affaire d’honneur que le Chef de l’État incarne la « Gloire de la nation« . Il est le successeur du Roi Soleil. Et c’est exactement comme tel qu’il vit. Les courbettes et la courtisanerie sont une exception française, le bas peuple gaulois ne protestera jamais devant les ors, il adore cette manière masochiste de se faire dilapider le porte-monnaie.

Il s’avère difficile de comprendre cette population d’outre-Rhin, râlant pour des futilités et applaudissant le racket. HONTEUX

Source : Bild Zeitung (traduit de l’allemand)

http://www.nationspresse.info

mardi 18 août 2009

Imposture sarkozyste : analyse de l’explosion de la délinquance

Selon les derniers chiffres de l’Observatoire national de la délinquance communiqués (OND) par l’AFP le 17 août 2009, le nombre d’actes de violences contre les personnes a continué d’augmenter (+ 4,34%) entre août 2008 et juillet 2009 par rapport à la même période de douze mois précédente. Dans le même temps, le nombre d’atteintes aux biens aurait légèrement diminué (-1,10%), même si le rythme de la baisse « se ralentit fortement » selon l’OND.

Ce sont les vols commis avec violences qui augmentent de 4,83% (111.149 contre 106.032). Dans le cadre des atteintes aux personnes, celles dites « gratuites » augmentent de 5,41% (239.172 entre août 2008 et juillet 2009 contre 226.898 lors de la même période précédente). Les escroqueries, infractions économiques et financières, elles augmentent de 3,77% (382.971 contre 369.046), les infractions à la législation sur les étrangers diminuent (-7,27%), tandis que celles relatives aux stupéfiants croissent de 3,70%. Globalement, entre août 2008 et juillet 2009, policiers et gendarmes ont constaté 3.562.180 crimes et délits contre 3.561.339 au cours de la période identique précédente, soit une hausse de 0,02%, mais qui atteint 2,47% en comparant juillet 2009 (317.876 faits) avec juillet 2008 (310.222 faits). Ces chiffres ne sont pas surprenants, et méritent quelques commentaires. Les chiffres de la délinquance sont systématiquement en hausse pour les actes qu’il est difficile de cacher : les personnes victimes d’une agression physique portent assez souvent plainte, ou bien peuvent faire l’objet d’un signalement (pompiers, urgences). Pour les « atteintes aux biens », il y a bien longtemps que le chiffre n’est plus fiable, comme l’avouent facilement de nombreux gendarmes ou policiers. En effet, les chances de retrouver le coupable et d’être indemnisé sont si faibles que la majorité des victimes ne porte pas plainte. D’ailleurs, tout est fait pour les en dissuader. Et puis les assurances ont relevé leurs franchises, assortit la garantie de conditions de plus en plus contraignantes, quand ils ne refusent pas tout simplement d’assurer le vol dans certains quartiers. Ce sont ces chiffres sous-estimés qui ont permis un temps à l’illusionniste Sarkozy de faire croire à la réussite de sa politique quand il était Ministre de l’Intérieur… mais aujourd’hui, le système atteint ses limites, et il n’est plus possible de cacher la vérité aux Français. Quant aux « infractions à la législation sur les étrangers », leur diminution vient du fait que le constat de l’infraction dépend des consignes données aux forces de l’ordre. Ce chiffre prouve surtout que M. Hortefeux, comme M. Besson aujourd’hui préfèrent fermer les yeux. Mais quand on voit des « sans-papiers », autrement dit des clandestins, manifester publiquement dans nos villes, occuper des lieux publics et négocier avec des préfets, ce n’est pas vraiment surprenant !
jeromemoreno : le 18 août 2009

Source : http://fn41.unblog.fr

http://nationpresse.info/

mardi 11 août 2009

TAXE CARBONE

Depuis son arrivée au pouvoir Monsieur Sarkozy ne cesse de taxer et de surtaxer tout en prétendant la main sur le coeur qu’il diminue les impôts. L'exemple de la taxe carbone est vraiment significatif.
Elle prétend lutter contre la chimère du réchauffement climatique c'est-à-dire en fait à lutter contre le soleil. Bien entendu elle va se traduire par une gigantesque usine à gaz avec des complications inouïes.
Certaines entreprises en effet en seront exemptes dans un nuage législatif compliqué. De même, les ménages les plus défavorisées de la paieront pas.
L'on prétend qu'elle se réalisera à prélèvement fiscal neutre. Le gouvernement dépensant de l'argent de tous les côtés et en tous les lieux sans limite, personnes ne peut croire à la validité de cette promesse qui repose d'ailleurs sur des jeux d'ordinateurs extrêmement complexes.
En définitive elle pourrait coûter en moyenne 300 € par ménage.
http://www.libeco.net/magazine.htm

LE TROU DE LA SECU

Depuis son organisation au sortir de la dernière guerre la sécurité sociale est régulièrement en déficit. Cela ne peut pas être autrement puisque le système n'est pas du tout géré. C'est une sorte de grand baquet où l'argent est déversé après avoir été pris par la force aux salariés et à toutes les autres catégories de la population. Il en sort suivant le bon plaisir des pouvoirs politiques et syndicaux du moment.
D'où il en résulte, chaque année, un plan pour combler le trou. Cela ressemble au travail du sapeur camembert qui comblait un trou avec de la terre enlevée ailleurs. Le chef d’œuvre fut la création de la CADES supposée éponger la dette et qui depuis lors ne cesse de dériver. Le pouvoir de Sarkozy n'y échappe pas puisqu'un nouveau plan prévoit 25 mesures pour économiser 2 milliards d'euros qui évidemment ne serviront à rien.
Parallèlement, une loi « Bachelot » marque un pas supplémentaire vers l'étatisation du système français de santé. La libre installation des médecins libéraux va être réduite. Ils auront en effet à payer une amende annuelle s'ils refusent d'exercer dans des zones jugées sont dotées par les agences régionales de santé. Il est question aussi de limiter les dépassements d'honoraires ce qui risque de tuer la métier de médecin libéral en France. Il faut rappeler, à ce sujet, le contre-exemple du Canada. En effet, le secteur privé a été également entravé et le résultat est que les dépenses de santé n'ont pas du tout été maîtrisées. En revanche, des pénuries importantes de médecins et d'infirmières se font sentir et les temps d'attente pour les médecines les plus modernes s'allongent.
M.P. http://www.libeco.net/magazine.htm

Zone protégée: Sarkozy supprime l’avis conforme des Bâtiments de France

Les promoteurs dont le nouveau slogan est “osons la densification” vont pouvoir s’en donner à cœur joie : merci Sarkozy !

En plein cœur de l’été, la loi dit « Grenelle I » publiée le 3 août 2009 au journal officiel a entériné la modification de l’article L. 642-3 du Code du patrimoine qui supprime l’avis conforme des architectes des Bâtiments de France (ABF), préalable à l’autorisation des travaux situés dans ces zones, pour le transformer en avis simple. .

Il s’agit de faciliter le lancement de travaux dans les zones de protection du patrimoine urbain et paysager (ZPPAUP).

Le changement a légitimement ému l’Association nationale des villes et pays d’art et d’histoire, qui a écrit le 22 juillet au ministre de la Culture pour lui demander « de tout mettre en œuvre pour que cette décision puisse être reconsidérée dans l’immédiat. »

http://fr.altermedia.info/

jeudi 9 juillet 2009

La subsidiarité, l'Europe et Sarkozy

IL NE SAIT PAS DE QUOI IL PARLE
Nicolas Sarkozy, qui a des idées sur tout et le fait savoir plus souvent qu'à son tour, a trouvé la solution dans l'affaire de la TVA à taux réduit : la France et ses partenaires n'ont qu'à demander à la Commission européenne l'application du principe de subsidiarité. Mais il ne sait pas de quoi il parle...
Le raisonnement du ministre de l'Intérieur est inattaquable : « La subsidiarité impose de mieux distinguer entre, d'une part, les biens et services échangeables d'un pays à l'autre, dont la taxation est susceptible d'affecter le fonctionnement du marché intérieur, et d'autre part les prestations de services locales, qui peuvent être taxées différemment dans chaque Etat membre sans affecter en quoi que ce soit les échanges au sein de l'Union. » Ainsi la France doit-elle pouvoir librement déterminer ses taux de TVA sur la restauration, par exemple, puisque cela ne peut en aucun cas affecter le marché communautaire : on ne verra pas les Allemands ou les Danois venir en masse prendre leur déjeuner dans notre pays.
C'est le bon sens même. Ce qui relève exclusivement de l'économie nationale n'a pas à être régi par les instances communautaires. Et cela, c'est le principe de subsidiarité, qui est inscrit dans les traités.
Mais une petite question se pose, et qui échappe à Sarkozy. Si le principe de subsidiarité est inscrit dans le traité de Maastricht, et confirmé dans le traité d'Amsterdam qui lui consacre tout un "protocole", pourquoi donc les institutions européennes ne l'appliquent-elles pas en matière de TVA ?
Si la situation est celle-là, la procédure ne consiste pas à demander respectueusement à la Commission de bien vouloir prendre en compte la différence entre les biens et services circulant dans l'Union et les biens et services locaux. Elle consiste à dénoncer fermement cette atteinte à un principe des traités, et à exiger l'application immédiate de ce principe à la TVA.
C'est ici qu'est la faille, dans le propos de Sarkozy. Il sent confusément que ce n'est pas si simple, mais il ne sait pas pourquoi.
En réalité, il ne sert à rien d'invoquer le principe de subsidiarité. Et Sarkozy, comme si souvent, parle pour ne rien dire.

De Maastricht à Amsterdam
Le soi-disant principe de subsidiarité inscrit dans les traités est exactement le contraire du vrai principe de subsidiarité. Cette notion, et le mot lui-même, appartiennent à la doctrine sociale de l'Eglise, et ont été définis par le pape Pie XI dans son encyclique Quadragesimo anno. Le principe de subsidiarité est celui selon lequel à tous les échelons de la société l'échelon supérieur n'a pas à intervenir dans ce qui est du ressort de l'échelon inférieur, sauf cas de carence de celui-ci, ou pour des raisons de bien commun. On (c'est-à-dire Giscard et Delors) a fait croire aux citoyens (et à Sarkozy) que c'était cela que l'on avait inscrit dans les traités. Or le traité de Maastricht énonce précisément le contraire : il sanctuarise « ce qui relève de la compétence exclusive de la Communauté », et laisse aux Etats le reste. Et c'est "la Communauté" qui décide de ce qui est de sa compétence exclusive. Et "la Communauté" n'a cessé d'étendre le champ de cette "compétence", tandis que le traité d'Amsterdam affirmait comme un principe intangible, dans son protocole sur la subsidiarité (et c'est même le premier des principes intangibles) que la législation communautaire prime dans tous les cas sur les législations nationales, y compris constitutionnelles. Le traité d'Amsterdam a instauré la dictature européenne en invoquant le principe de subsidiarité...
Ainsi, la mention de la subsidiarité dans les traités n'est qu'un leurre, destiné à faire croire que les nations peuvent avoir ou récupérer des marges de manœuvre. Sarkozy ne le sait pas, mais il voit comment fonctionne l'Union européenne. Il propose donc de demander humblement à la Commission européenne de nous redonner la liberté de déterminer les taux de TVA sur la restauration et l'habitat, en rappelant au "gardien des traités" que dans ces traités figure la subsidiarité, qui le permet. Or la vraie subsidiarité ne le permet pas, elle l'exige. Si la Commission européenne accédait au vœu de Sarkozy, ce ne serait pas du tout au nom du principe de subsidiarité, mais au contraire en vertu de son pouvoir souverain accordant des privilèges à un bon petit vassal ; comme on peut d'ailleurs le constater dans toutes les négociations de ce type.
Yves DAOUDAL National Hebdo du 9 au 15 février 2006

jeudi 18 juin 2009

L'AXE SARKOZY-COHN BENDIT-OBAMA

Après les Européennes, tous les médias aux ordres ont salué la victoire de Sarkozy avec 28 %. Si l'on ramène le score aux inscrits, cela fait 10,9 % d'électeurs motivés pour montrer leur soutien au gouvernement. Les électeurs UMP opposent toujours la France qui travaille (eux-mêmes) à ceux qui ne font rien ou ne pensent qu'à défendre leurs avantages acquis. Or, dans les électeurs qui votent UMP il y a au moins une bonne moitié de retraités (qui parfois ont pris leur retraite entre 45 et 50 ans) à revenu plutôt élevé (retraités dont le seul but est que la retraite tombe tous les mois). On peut donc dire qu'il y a à peu près 5 % d'électeurs actifs qui soutiennent le gouvernement, c'est-à-dire ceux qui sont pleinement dans la vie active et qui ressentent la situation économique.

La victoire et le soutien Sarkozistes sont donc tout relatifs d'autant plus que tous les autres partis de l'extrême gauche à la droite nationale étaient hostiles, même de Villiers proposait une politique opposée. Les abstentionnistes par définition ont montré qu'ils n'étaient pas motivés pour soutenir quiconque.

Pendant les présidentielles, Sarkozy avait fustigé mai 68. On sait maintenant qu'il invite Cohn-Bendit à sa table de l'Elysée. Il a même nommé le directeur de Charlie Hebdo Philippe Val à la tête d'une radio publique nationale. Cela veut dire que derrière l'aspect guignolesque que prend parfois le débat politique, il y a de nombreuses convergences entre le maître de l'Elysée et l'ancien gauchiste.

Sarkozy et Cohn-Bendit sont aussi deux jouisseurs grossiers sans éducation et cela crée des liens. Ils ne peuvent aussi se sentir exister que sous les feux de la rampe.

Aux Européennes, Sarkozy a donc joué Cohn-Bendit contre Bayrou qui a eu le tort de rappeler les écrits pédophiles de l'ancien rouquin. Mais pour les « bien pensants » l'ancien gauchiste devenu soi-disant écolo, n'est pas un vulgaire prêtre fautif à qui l'on peut rappeler à l'infini ses fautes passées. Bayrou a perdu car en politique ne comptent que le perçu et l'apparence. Il y a toujours eu une certaine constance anti-occidentale chez Cohn-Bendit : haine de l'Etat nation surtout français, entrée de la Turquie en Europe, destruction des valeurs nationales et occidentales ...

La tape de Sarkozy (sans doute pour faire le jeune) dans la main d'Obama était totalement ridicule. On aurait dit un ado de la banlieue du 93. Il avait oublié ses Ray Ban, pour une fois. Obama est le croisement d'une gauchiste avec un Africain musulman. Cela a son importance puisque la mère du Président américain était plutôt moche donc exclue du désir des mâles blancs avec ce que cela implique de haine envers son propre camp, l'aigreur en ayant fait une «intellectuelle» par la force des choses. On a donc du côté de la mère la haine de l'Occident vécue de l'intérieur et d'autre part un père de race et de culture totalement opposées à l'Amérique blanche profonde. Maurras parlait d'une anti-France, mais il existe aussi un anti-Occident à l'intérieur de lui-même.

Cela explique que le Président de la première puissance occidentale de la planète fasse des discours où il n'est question que de faire l'apologie de la civilisation musulmane et de débiner l'Occident, discours ponctués de « Salaam Alei koum ».

L'élection d'Obama est l'aboutissement de décennies de bourrage de crâne politiquement correct et de culpabilité entretenue par certains lobbies.

Derrière les mots trompeurs : droite, gauche, écologie, Sarkozy, Cohn-Bendit et Obama ne sont que les représentants de la même idéologie et sont les fossoyeurs de l'Occident.

Patrice GROS-SUAUDEAU juin 2009

samedi 6 juin 2009

Sarkozy et la Turquie : un mensonge d'Etat

Sarkozy et la Turquie : un mensonge d'Etat

Le droit de veto de la France

Souvenez-vous : au cours de la campagne électorale, en 2007, le futur président Sarkozy n'avait cessé de se démarquer de Jacques Chirac en proclamant son hostilité à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Ce pays asiatique et musulman n'y avait pas sa place.
J'ai été de ceux qui l'ont cru. Je ne pensais pas, dans ma naïveté, qu'il oserait trahir des engagements si clairement formulés.
C'est pourtant ce qu'il a fait.
L'adhésion d'un nouvel Etat doit être décidée à l'unanimité des pays membres. La France dispose d'un droit de veto : elle peut, de sa seule volonté, refuser la Turquie ; nul ne saurait l'en empêcher. Donc, si Nicolas Sarkozy avait été sincère, il eût informé nos vingt-six partenaires, dès son élection, qu'il fallait arrêter sans délai des négociations d'adhésion devenues sans objet. Mais ce n'est pas ce qu'il a fait. Il a donné son accord, au contraire, dès 2007, à l'ouverture de nouveaux chapitres de la négociation ! Et quand la France a exercé la présidence de l'Union européenne en 2008, pendant six mois, le loyal Sarkozy en a encore ouvert d'autres !

L'abrogation du verrou référendaire

Il a fait pis. En 2005, pour tenter de sauver son référendum sur la Constitution européenne, son prédécesseur, Jacques Chirac, avait fait inscrire un "verrou référendaire" dans la Constitution nationale : la candidature de la Turquie devait être soumise, le moment venu, à l'approbation du peuple. On pouvait apparemment être rassuré. Mais c'était sans compter avec la duplicité exemplaire du nouveau locataire de l'Elysée. Ce que le Parlement avait fait, il pouvait le défaire, si on le lui demandait gentiment... Saluons ici la performance du petit Nicolas : juché sur ses talonnettes, il est parvenu à égaler la fourberie, qu'on croyait inatteignable, du regretté président Mitterrand. Car Sarkozy n'a pas hésité à faire abroger l'obligation du référendum pour la Turquie à la faveur de sa réforme de la Constitution. Il est donc trop évident que les actes de Sarkozy démentent ses paroles. Il dit qu'il est contre la Turquie, mais il fait tout pour lever les obstacles à l'entrée de celle-ci dans l'Europe.

Le parti de l'étranger

Faut-il en être surpris ? Oui, sans doute, si l'on n'a pas compris que le premier talent du petit homme est un art consommé du mensonge. A ce niveau, on peut parler d'un mensonge d'Etat : en réalité, le "grand projet" de Nicolas Sarkozy est tout simplement de rapetisser la France en la soumettant à l'empire américain, lequel empire s'emploie sans relâche, pour des raisons de haute politique, à imposer la Turquie aux Européens.
En mai 2009, à Nîmes, les militants de l'U.M.P. ont applaudi Sarkozy à tout rompre quand il a affirmé, encore une fois, combien il demeurait opposé à l'entrée de la Turquie dans l'Europe... Soyons moins crédules, ou moins flagorneurs, que ces gens-là. Regardons la vérité en face. Avec Sarkozy, l'U.M.P. est devenu le parti de l'étranger, des Turcs et des Américains. Aux élections européennes du 7 juin 2009, les Français qui aiment la France ne doivent pas donner leur voix à ces félons.

Henry de Lesquen, président de la Voix des Français.

mercredi 6 mai 2009

Sarkozy : deux ans de rupture avec le modèle français

Lorsque Nicolas Sarkozy a été élu, Polémia s’est interrogé sur le sens de la rupture annoncée par le nouveau président : rupture avec le politiquement correct (attendue par beaucoup d’électeurs) ou rupture avec le modèle français (voulue par beaucoup de ses soutiens médiatiques, financiers ou étrangers) ?
(La méprise : http://www.polemia.com/article.php?id=1550

Deux ans plus tard la réponse est claire : Nicolas Sarkozy n’a pas rompu avec le Système, il a rompu avec l’exception française.

Rupture avec l’esprit des institutions
D’inspiration monarchique, les institutions de la Ve République visaient à donner de la hauteur et de la distance au président de la République en charge de l’essentiel. Mais l’omniprésence médiatique de Nicolas Sarkozy et son activisme touche-à-tout sont en rupture complète avec la pratique de tous ses prédécesseurs qui économisaient leur parole et s’efforçaient de garder un minimum de majesté, sinon de sacré, à la fonction.

Rupture avec la politique d’indépendance nationale
Il y a dans les gènes de la Ve République comme du gaullisme la politique d’indépendance nationale : une démarche fondée sur la conviction que les intérêts de la France et de l’Europe continentale sont distincts, sinon opposés, de ceux des puissances anglo-saxonnes. Dans ce domaine les ruptures se sont multipliées :
- la rentrée de la France dans le commandement unifié de l’OTAN ;
- la fermeture programmée de bases françaises en Afrique ;
- l’installation d’une base d’appui à l’Amérique à Abou Dhabi ;
- la remise en cause des liens traditionnels avec le Québec ;
- le divorce franco-allemand.

Rupture avec l’élitisme républicain
La France a construit son appareil d’Etat, et une large partie de sa puissance industrielle (aéronautique, espace, nucléaire, pétrole) à partir des grands corps d’ingénieurs et des grandes écoles. Le principe en était la sélection au mérite par les capacités et par l’effort. La mise en œuvre de la discrimination positive change ces règles et fait de l’origine (ethnique, religieuse, sexuelle) et de la faveur les nouveaux critères de sélection des élites.

Rupture avec la laïcité
La nouvelle politique religieuse du gouvernement repose sur un oxymore : le concept de « laïcité positive ». Or la laïcité, c’est la séparation de l’Eglise et de l’Etat et la neutralité de l’Etat vis-à-vis des religions. En pratique, la laïcité a longtemps été un moyen de lutte contre le catholicisme, religion dominante. La « laïcité positive » vise, elle, à reconnaître, encourager et donner des moyens financiers aux religions minoritaires (principalement l’islam). Il s’agit de faciliter la construction de mosquées et de centres culturels islamiques et de donner un statut juridique à différentes pratiques musulmanes parfaitement étrangères à l’identité française.

Rupture avec la conception traditionnelle de la famille
Cellule de base de la société, point d’ancrage dans la crise, la conception traditionnelle de la famille subit de nombreuses atteintes. Certes, toutes ne sont pas nouvelles mais la présidence Sarkozy accélère le mouvement :

- mise sur un pied de quasi-égalité du Pacs et du mariage ;
- volonté d’imposer à l’opinion publique le terme et la notion d’ « homoparentalité » ;
- projet de loi instituant un statut de « beau-parent », y compris pour les couples homosexuels ;
- création d’un hypothétique « droit à l’enfant ».

Rupture avec la culture française
Dans le mode de sélection des élites françaises comme dans la formation scolaire traditionnelle, la connaissance des humanités et la maîtrise de la langue française ont toujours été jugées essentielles. La langue française est d’ailleurs considérée comme un élément important de notre identité en même temps qu’un facteur du rayonnement français dans le monde. La aussi, Nicolas Sarkozy a choisi la rupture :

- en brocardant la place accordée à la culture générale, notamment dans les concours administratifs (alors même que beaucoup d’entreprises découvrent l’importance de la maîtrise de la langue française par leurs employés et leurs cadres) ;
- en se moquant de la lecture de La Princesse de Clèves ;
- en maltraitant, délibérément ou non, la langue française dans ses discours et sur le site Internet de l’Elysée.

Rupture avec l’art de vivre français
L’art de vivre français, c’est un ensemble d’attitudes et de comportements : ce sont des règles de convivialité ; ce sont des hauts lieux et des paysages qu’on respecte et qu’on protège ; ce sont des traditions gastronomiques ; c’est aussi le refus de voir l’argent et la consommation envahir toute la vie. Là aussi, dans la foulée du rapport Attali, les ruptures sont nombreuses :

- la suppression projetée du repos dominical qui structure la vie sociale et communautaire ;
- le goût ostentatoire de l’argent et du « bling-bling » ;
- le désintérêt vis-à-vis du terroir français et de ses produits (vins, fromages) ;
- la marchandisation du patrimoine ;
- la volonté de remettre en cause les règles d’urbanisme, protectrices de la beauté des sites et des paysages.

Une rupture à contretemps
La rupture sarkozyste se fait au nom d’une utopique modernisation. Il s’agit de s’anglo-saxonniser (sur le modèle américain et britannique) et de s’orientaliser (sur le modèle de Dubaï). Mais le calendrier n’est pas galant homme : pourquoi donc copier des modèles étrangers au moment même où ils s’enfoncent dans la crise ?

La démarche présidentielle sur « la France d’après » n’est pas seulement condamnable au regard de l’identité française ; elle a un côté pathétique parce qu’elle est déjà dépassée.

Voir aussi l’article de Roger Cohen du New York Times sur la destruction des dix tabous français : http://www.polemia.com/article.php?id=1528

La méprise

Six mois après son élection, le sondage IFOP/« Le Journal du dimanche » fait apparaître que 59% des Français considèrent que l’action du président de la République et de son gouvernement n’a pas amélioré leur situation. Seuls 3% considèrent qu’il est encore trop tôt pour juger de son action (« Les Echos » du 05/11/2007).

Il y a plusieurs explications à cette performance.

1) N.Sarkozy a bénéficié pour son élection d’une conjoncture politique exceptionnelle :

– une candidature de gauche non crédible ;
– l’effondrement du Front national, qu’a renforcé l’habilité du candidat à reprendre une partie de son vocabulaire.

Mais il y a seulement un an son élection n’était pas du tout assurée : ce qui veut dire que cette conjoncture exceptionnelle n’est pas suffisante à elle seule pour fournir un appui politique durable au président, a fortiori si celui-ci veut engager une politique de rupture.
La gauche reste, en effet, une force politique qui s’appuie sur de nombreux relais intellectuels et sociaux ; le courant identitaire reste une composante durable du paysage politique européen que l’erreur stratégique du Front national, parti à la conquête illusoire des Beurs pour la campagne présidentielle de 2007, ne saurait masquer durablement. Enfin, l’ouverture à gauche a ébranlé la majorité présidentielle.

Le président est institutionnellement fort mais politiquement faible en réalité, ce qui explique qu’en décalage évident avec le discours de rupture lui et son gouvernement manifestent une peur certaine du retour du syndrome de 1995 : les mâles prétentions affichées masquent mal la réalité d’un pouvoir qui négocie sur tout pour calmer le jeu. Bref, un discours dur associé à une pratique molle. C’est une recette qui conduit habituellement au désastre en politique car elle génère l’inquiétude sans convaincre. Elle ne peut qu’encourager toutes les résistances, notamment syndicales, et donc générer les conflits au lieu de les prévenir.
Au demeurant, le président, qui promet la rupture, s’est doté d’un gouvernement médiocre et en particulier d’un premier ministre faible ; il est donc dépourvu de réel fusible, d’autant plus qu’il se met en première ligne sur tout.
Car c’est aussi en raison de cette faiblesse politique qu’il déploie un activisme médiatique permanent dans l’espoir de la compenser.

2) La victoire de N. Sarkozy en 2007 repose sur un malentendu pour ne pas dire une manipulation autour du thème de la rupture.

Les Français ont vu en lui l’homme de la rupture avec le système. Mais N. Sarkozy est surtout l’homme qu’a propulsé le système pour rompre avec l’exception française.
La conséquence est que le président de la République met pour le moment en œuvre une action qui ne peut répondre à l’attente du corps électoral qui l’a élu. Trois exemples :

a – une « ouverture » uniquement à gauche ;

b – le lancement de chantiers qui ne concernent pas le quotidien immédiat des Français : mini-traité européen, posture ambiguë sur la Turquie, alignement « atlantique » pro-américain et pro-israélien marqué, promotion de l’union méditerranéenne, présidentialisme, commission pour libéraliser (plutôt que libérer…) la croissance, Grenelle de l’environnement, multiples initiatives internationales (Darfour, infirmières bulgares, Arche de Zoé…), etc. ;

c – pas de remise en cause réelle de l’immigration de peuplement (M. Hortefeux se considérant autant « le ministre du droit d’asile » que le ministre de l’identité) et de la logique d’intégration (que l’on va renforcer dans un sens discriminatoire à l’égard des Français de souche).

Ce faisant, le président paye ainsi sa dette vis-à-vis du système en engageant les ruptures que celui-ci réclamait. Mais, a contrario, une fois celles-ci réalisées, il perd progressivement de son utilité et risque de devenir lui-même le fusible du système.

Cela conduit à s’interroger sur la signification, en termes de dynamique sociale, de l’élection de N. Sarkozy.
Valéry Giscard d’Estaing incarnait la droite moderne face au gaullisme sur le déclin, F. Mitterrand incarnait le peuple de gauche face à la droite, J. Chirac incarnait une certaine image du gaullisme (même si c’était à tort) et en 2002 la France immigrée aussi (qui en 2007 s’est, en revanche, massivement portée sur S. Royal).
N. Sarkozy n’incarne pas d’autre force que celle de la survie du système : ses seuls réels soutiens sont la classe médiatique, le MEDEF et les patrons du CAC 40. Et, bien sûr, la solidarité internationale de tous les tenants du système.
En d’autres termes, son élection exprime la prétention de la nouvelle classe économique issue de la mondialisation à exercer le pouvoir souverain ou, pour le dire encore autrement, la domination des valeurs marchandes (qu’exprime le couple marché/morale qui est au cœur du modèle anglo-saxon, modèle qui fascine la nouvelle classe). Or le problème est que cette nouvelle classe s’impose justement par la négation des peuples et des nations. Sa rencontre avec le peuple français ne peut donc qu’être conflictuelle.

De fait et symboliquement le nouveau président, hier si habile à soigner son image, ne cesse curieusement, depuis qu’il est élu, d’accumuler les fautes de goût : croisière luxueuse après son élection, vacances aux Etats-Unis, soirée au « Fouquet’s », revalorisation de sa rémunération, divorce « people » avec Cecilia…
Tout cela ne correspond pas à l’image traditionnelle d’un président de la République mais s’accorde très bien avec la mentalité arrogante de la nouvelle classe. Cela a en tout cas laissé des traces durables et négatives dans l’opinion et donne une dimension nouvelle à la coupure entre la France d’en haut et celle d’en bas.

3) Les Français croyaient avoir élu un président ; ils découvrent qu’ils n’ont élu qu’un candidat.

« Ensemble tout est possible » : tel était le slogan de la campagne présidentielle, manière emblématique de traduire l’habile communication du candidat, capable de promettre tout à tout le monde.
Mais, devenu président, N. Sarkozy continue pourtant sur le même registre : chaque jour apporte son nouveau lot de déplacements éclairs, de promesses, de « lettres » ou de déclarations tonitruantes autour du thème « Je veux » ceci ou cela.

Hélas, gouverner implique de dépasser le stade du discours pour se confronter au réel et pour rendre possible le souhaitable.
Ainsi dans sa Lettre aux enseignants il déclare par exemple : « Je souhaite » que les élèves se lèvent quand le professeur entre dans la classe… Fort bien. Mais quels moyens sont mis en œuvre pour réaliser cette volonté ? Mystère…

L’activisme présidentiel commence en outre à donner une image non d’activité mais d’instabilité : image inquiétante pour celui qui est en charge de nos intérêts vitaux dans un monde dangereux.

L’activisme médiatique conduit aussi parfois à s’interroger sur les curieuses priorités présidentielles : recevoir un lycéen victime « d’injures racistes », faire lire la lettre de G. Môquet dans les écoles ou aller au Tchad négocier en personne la libération des membres d’une obscure association…

En réalité, ce « volontarisme » est uniquement destiné à la médiatisation et non à l’action. Or, sans effet positif mesurable sur leurs conditions réelles d’existence, les envolées périodiques sur le thème de la « volonté » présidentielle finiront à la longue par lasser les Français, puis à devenir proprement ridicules, et enfin odieuses.

Tout nouveau pouvoir connaît, bien entendu, une période d’ajustement et de maladresses. La différence est que celles-ci n’ont pas l’air de se réduire avec le temps mais ont plutôt tendance à s’amplifier.
Les Français commencent à se demander si, dans le spectacle présidentiel qu’on leur présente depuis six mois, il n’y a pas une grave erreur de casting.
La question est donc de savoir si le pouvoir médiatique sera suffisant dans la durée pour garantir la pérennité d’une politique qui semble manifestement plus destinée à convaincre le Congrès américain que nos concitoyens.

Michel Geoffroy © Polémia 08/11/07

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mardi 10 mars 2009

C’est dur la crise : la montre de Sarkozy vaut …45 680 euros

Le journal Capital, réputé pour être fiable sur les chiffres, révèle que Nicolas Sarkozy porte à son poignet une montre d’une valeur à l’achat de 45 680 euros.

Une toquante de toqué, marquée «Patek Philippe - Genève» qui serait un cadeau de Carla et aurait remplacée les Rolex ou les Breitling qu’il aimait exhiber.

On comprend mieux pourquoi l’UMP a été la seule formation à défendre Julien Dray , autre célèbre représentant du peuple, amateur de montres.

Comme aurait pu dire un autre ami, Ségéla : « Même pendant la crise, il faut pouvoir lire l’heure ».
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mardi 10 février 2009

UE : l’intempérance de Sarkozy pourrait compromettre la ratification tchèque du traité de Lisbonne

Furieux de ne pas avoir pu conserver la présidence tournante de l’Union européenne (justement parce qu’elle était « tournante » et qu’il fallait laisser la place à la Tchéquie), Nicolas Sarkozy multiplie les provocations à l’égard des Tchèques.

Le chef de l’Etat a commencé par déclarer à propos des initiatives de la présidence tchèque relative à la crise économique : “Il ne faut pas leur en vouloir à eux spécialement, ils font ce qu’ils peuvent”.

Parallèlement à ce mépris affiché fort peu diplomatiquement, le président de la France n’a de cesse que de lancer des initiatives parasites avec sa nouvelle amie Angela Merkel.

Histoire d’en rajouter une couche, Nicolas Sarkozy a déclaré lors de son émission sur la crise avec une maladresse visiblement calculée: “Si on donne de l’argent aux industries automobiles pour se restructurer, ce n’est pas pour apprendre qu’une nouvelle usine va partir en Tchéquie ou ailleurs”. Le plan de sauvetage de l’industrie automobile française qui prévoit – à juste titre- une condition suspensive en cas de délocalisation des emplois est devenu un acte de défiance ciblé.

Les dirigeants tchèques sont arrivés à un point d’irritation qu’ils seraient tentés de ne pas de ratifier le traité institutionnel de Lisbonne.

Surtout que Nicolas Sarkozy ne se prive d’être aussi lourd si, à la clé, le torchon de Lisbonne doit être rangé dans un placard ou mieux déchiré.
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lundi 9 février 2009

OTAN: Sarkozy décide la “normalisation” de la France

En 1966, le général de Gaulle avait signifié aux Américains le retrait de la France des structures militaires intégrées de l’Otan, afin d’affirmer l’autonomie nationale en pleine guerre froide; il s’appuyait sur l’acquisition de l’arme nucléaire.

La réintégration voulue par Nico l’Américain et conçue comme une “normalisation” est en passe d’être scellée. On se souvient ce que ce terme de”normalisation” signifiait du temps des satellites de l’Urss. Cet acte de soumission à la vision unilatérale du monde se déroulera en avril à Strasbourg et Kehl, lors du sommet marquant les 60 ans de l’OTAN, auquel participera Barack Obama.

Concrètement, la réintégration pleine de la France devrait se traduire par l’envoi de quelque 900 militaires français dans l’appareil militaire intégré de l’OTAN. Ce qui entraînera un coût financier élevé.

La Turquie souhaite pouvoir obtenir de la France plus facilement une approbation complète son intégration européenne.

Sans que personne n’ose l’avouer ouvertement, il est vraisemblable que la question de la Turquie fait partie du paquet cadeau de ce que l’Elysée nomme la “normalisation”.


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OTAN: Sarkozy décide la “normalisation” de la France

En 1966, le général de Gaulle avait signifié aux Américains le retrait de la France des structures militaires intégrées de l’Otan, afin d’affirmer l’autonomie nationale en pleine guerre froide; il s’appuyait sur l’acquisition de l’arme nucléaire.

La réintégration voulue par Nico l’Américain et conçue comme une “normalisation” est en passe d’être scellée. On se souvient ce que ce terme de”normalisation” signifiait du temps des satellites de l’Urss. Cet acte de soumission à la vision unilatérale du monde se déroulera en avril à Strasbourg et Kehl, lors du sommet marquant les 60 ans de l’OTAN, auquel participera Barack Obama.

Concrètement, la réintégration pleine de la France devrait se traduire par l’envoi de quelque 900 militaires français dans l’appareil militaire intégré de l’OTAN. Ce qui entraînera un coût financier élevé.

La Turquie souhaite pouvoir obtenir de la France plus facilement une approbation complète son intégration européenne.

Sans que personne n’ose l’avouer ouvertement, il est vraisemblable que la question de la Turquie fait partie du paquet cadeau de ce que l’Elysée nomme la “normalisation”.


mardi 3 février 2009

Chérèque accuse Sarkozy de jouer un jeu dangereux avec l’anarco-syndicalisme

Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, dénoncer le choix de Nicolas Sarkozy de “survaloriser médiatiquement Sud” pour affaiblir les autres syndicats. Il a jugé que ces petites manœuvres revenaient à jouer “un jeu dangereux”.

“On voit bien la tactique : on se créé un ennemi qui n’existe pas, qui fait moins de 4 % aux élections des prud’hommes, qui est présent dans quelques entreprises publiques et qu’on survalorise au niveau médiatique pour inévitablement affaiblir le syndicalisme, puisque l’image que donne Sud est une image négative pour le syndicalisme” a déclaré le leader de la CFDT.

Notons au passage que l’Elysée joue le même jeu en matière politique avec le trotskiste Besancenot.

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Budget 2009: Sarko et Fillon ne connaissent pas la crise!!!

Le socialiste René Dosière a décortiqué le projet de loi de finances. Conclusion : au moment où il est demandé à l’Etat et aux Français de se serrer la ceinture, ni l’Elysée ni Matignon ne le font !

La rémunération des 98 collaborateurs du président a grimpé de 20%. Les frais de réceptions ont été multipliés par deux. Le coût des voyages présidentiels atteint désormais 20 millions d’euros, contre 6 millions du temps de Chirac.

A matignon, ce n’est guère mieux. Ainsi, les crédits du premier ministre sont passés de 51 à 73 millions en raison, officiellement, du quadruplement du budget du Service d’information du gouvernement. Les effectifs non plus n’ont pas diminué, avec près de 300 personnes au cabinet de Fillon.

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vendredi 30 janvier 2009

L’affaire Battisti devient une affaire d’Etat: des agents secrets français l’auraient aidé à fuir au Brésil

La pratique des vrais faux passeports continue

Le terroriste italien d’extrême gauche, Cesare Battisti, condamné dans son pays pour de multiples assassinats et en fuite en Amérique du Sud, a affirmé au magazine brésilien Istoe que des membres des services secrets français l’ont aidé en 2004 à fuir la France pour trouver refuge au Brésil.

Il prétend que des fonctionnaires français auraient soutenu sa fuite et que les services français lui aurait même fourni un passeport.

Ces déclarations qui méritent une enquête, ne peuvent qu’accréditer la thèse d’un soutien en haut lieu ce qui constituerait une affaire d’Etat.

Les Sarko : un couple infernal

La presse italienne s’était scandalisée du rôle attribué à la “première dame de France” dans cette nauséabonde affaire lui prêtant une vraisemblable intervention directe auprès du Président Lulla lors de la visite touristique au Brésil. Les déclarations fanfaronnantes du criminel Battisti sur l’appui de l’appareil d’Etat semblent même indiquer un soutien actif du mari de Mme Bruni.

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mardi 20 janvier 2009

Selon un rapport sénatorial, Sarkozy tarde à rendre applicables les lois qu’il fait voter

Selon le rapport sénatorial annuel de contrôle de l’application des lois publié le 30 novembre 2008 et consultable sur le site du Sénat, seules 7 des 56 lois votées au cours de l’année parlementaire 2007-2008 sont totalement applicables à ce jour, les autres étant partiellement ou totalement inapplicables en raison de retards anormaux pris dans la publication des décrets d’application des textes concernés !

Le phénomène n’est certes pas nouveau, on se souvient que lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, la frénésie législative de Nicolas Sarkozy s’était déjà largement heurtée à cet écueil, la plupart des textes se trouvant sous les projecteurs des médias étant inapplicables en l’état. François Fillon avait pourtant imposé aux administrations “l’obligation” de publier les décrets “dans un délai de six mois” dans une circulaire en date du 29 Février 2008, déclarant alors : “faire en sorte que soient rapidement prises les mesures réglementaires nécessaires à l’application de la loi est une condition de la crédibilité politique des réformes engagées par le Gouvernement. Le vote de la loi n’est pas l’achèvement de la réforme”.

Y aurait-il négligence de la part de l’éxécutif dans l’achèvement des dites “réformes” ? Ce serait un comble à l’heure où ce dernier cherche à justifier la limitation du droit d’amendement au nom de la nécessité de légiférer vite et bien en luttant contre l’obstruction parlementaire !

Pierre Cheynet le 20 janvier 2009 http://www.nationspresse.info/

samedi 17 janvier 2009

« L’exemple vient d’en haut »

A l’occasion de ses vœux aux forces de sécurité mercredi à Orléans, le petit — par l’honneur et l’intégrité — Président de la République Nicolas Sarkozy a osé conseiller à l’assistance de gendarmes et de policiers : « Vous serez respectés parce que vous êtes irréprochables. Pas de tutoiement, pas de bavures. On ne lutte pas contre la délinquance avec des méthodes de délinquant. »

Mais on se souvient que quelques mois plus tôt, alors qu’un passant du salon de l’agriculture rejetait sa main tendue, « touche-moi pas, tu me salis », Sarkozy avait quelque peu failli à cette fonction présidentielle bien trop haute pour lui en répondant « alors casse-toi pauvre con » ! Pourtant Sarkozy n’était ni en danger, ni face à un délinquant, ni au terme d’un interrogatoire difficile et usant comme peuvent l’être parfois les forces de l’ordre — ce qui explique des tutoiements agacés, compréhensibles pour un être humain.

Certains diront que ce comportement est une exception. Il n’en est rien. Le tutoiement est quasi-systématique chez le petit président lorsqu’il se sent agressé, comme il l’avait fait par exemple en réponse à un marin-pêcheur en colère qui l’insultait en novembre 2006. Sarkozy avait bredouillé quelque chose comme : « Qui est-ce qu’a dit ça ? C’est toi qu’a dit ça ? Bah descends un peu le dire. Descends le dire. Si tu crois… Si tu crois que… Si tu crois que c’est en insultant que tu vas résoudre les problèmes des pêcheurs, eh ben permets-moi de te dire que…». Telle est la personnalité de Sarkozy. Un garçonnet instable et susceptible, sans hauteur d’esprit et sans épaisseur malgré sa fonction, qui se vexe, s’emballe et s’énerve dés que sa petite personne est attaquée.

Ainsi, après avoir envoyé les policiers et gendarmes au casse-pipe lors des émeutes de novembre 2005, leur interdisant de ne pas se défendre comme il se doit, au péril de leur vie — voir la disproportion entre les victimes du côté de la police (56 blessés et 1 mort) et celles du côté des émeutiers (aucune !) —, Sarkozy se permet de leur donner des leçons solennelles devant les caméras, alors que son exemple est pitoyable.

Nicolas Sarkozy est un tout petit président de la République, qui fait honte à la grandeur qui fut un jour celle de la France.

Olivier de Granvil

Source VFN

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