vendredi 4 mai 2007

Dossier présidentielle


DOSSIER SPÉCIAL PRÉSIDENTIELLE

SARKOZY : CE QU’EN PENSENT LES AUTHENTIQUES PATRIOTES

Au fil des derniers mois, Voix des Français a demandé à un certain nombre de personnalités de droite connues pour leur attachement à la France ce qu’elles pensaient de Nicolas Sarkozy et de son action. Voici ce qu’ils nous ont répondu.

Philippe de Villiers, président du MPF


« Ce qui me frappe plus que tout, c’est que chaque jour, de renoncements en repentances, d’idéalisme imbécile en apaisement inconscient, c’est un petit bout de terrain qui est perdu par la République et gagné par les tenants de la société multiculturelle, par nature multiconflictuelle. Or le tonitruant Sarkozy poursuit en fait méthodiquement le travail de sape entamé par Mitterrand et Chirac… Vous avez dit rupture? Au-delà du choix de quelques formules médiatisées et sans lendemain, il n’y en aura pas, bien au contraire. [...]

Je suis persuadé que, dans une logique de simple ambition personnelle, il se prépare à gérer cette « France d’après » qu’il évoque, la France d’après les Français en quelque sorte ! La logique Sarkozy est une logique purement comptable : tant de musulmans présents sur notre sol = tant de mosquées = tant de quotas. Dans cet esprit, la création artificielle du Conseil français du culte musulman est irresponsable, et scandaleuse la mise en place d’une procédure détournée d’aide de l’État au financement des mosquées par la Caisse des dépôts. Ouvrons les yeux, comprenons l’esprit et la lettre du Coran et de la Sunna : l’Oumma supérieure à toute nation, les interdits, la charia, la mort pour l’apostat, le djihad sont inséparables de l’islam. Il ne peut donc y avoir un islam de France, car l’islam est incompatible avec la République, notre culture, nos valeurs fondamentales. Chaque jour un peu plus, ce n’est d’ailleurs pas l’islam qui s’adapte à la France, c’est la France qui s’adapte à l’islam, n’en déplaise aux naïfs. (...)

Sa « discrimination positive » s’inscrit dans le prolongement de la politique de la ville, conduite en pure perte depuis plus de dix ans. Par ces mesures, on cherche à acheter la paix sociale, à négocier les conditions d’un ordre précaire : on veut gagner du temps. Mais le temps joue contre nous. Parce que la natalité française est en fait très faible et que nos politiques sont très lâches, tandis que le peuple français est soigneusement bâillonné par le politiquement correct et un incroyable arsenal judiciaire… »


Nicolas Bay : “Pire qu’impuissante, la politique de Sarkozy est néfaste !”




Nicolas Bay, membre du bureau executif du MNR


« Durant le quinquennat qui vient de s’écouler, M. Sarkozy a été ministre de l’Intérieur pendant près de quatre ans. À ce titre, il était en charge des questions migratoires et son bilan dans ce domaine est tout simplement calamiteux ! […] Sarkozy souhaite incarner la rupture politique. Étant au pouvoir depuis cinq ans sans discontinuité, la rupture qu’il préconise ne peut se faire qu’avec lui-même et avec la politique qu’il a menée. En effet, depuis 2002, Sarkozy n’a cessé d’aggraver la situation de la France en faisant adopter des lois nouvelles favorisant l’islamisation de notre pays et désarmant les pouvoirs publics face à la délinquance étrangère.En particulier, c’est lui qui a créé le Conseil français du culte musulman, lequel a permis à l’islam radical d’être reconnu institutionnellement. C’est également lui qui a supprimé la prétendue "double peine" qui permettait l’expulsion, une fois leur peine purgée, des étrangers coupables de crimes ou de délits. C’est encore lui qui souhaite l’application de la discrimination dite "positive" , présentation pudique d’une véritable préférence étrangère pour l’accès au logement, à l’emploi, à l’enseignement et aux aides sociales. Lorsque l’on dit que la politique de de Sarkozy est impuissante à conjurer les graves dangers que recèle l’immigration massive, on est encore trop gentil. En réalité, la politique de M. Sarkozy n’est pas impuissante : elle est carrément néfaste. »

Bruno Gollnisch : “Malgré ses discours, M. Sarkozy a promu la discrimination positive, c’est à dire la préférence étrangère, et prôné le droit de vote des immigrés… ”


Bruno Gollnisch, délégué général du FN


« Malgré ses discours prétendus musclés sur l’immigration, M. Sarkozy restera le ministre qui a supprimé la “double peine”, promu la discrimination positive, c’est à dire la préférence étrangère, prôné le droit de vote des immigrés... En tant que Ministre des Cultes, il est celui qui a institutionnalisé et organisé l’Islam en France, et donné un statut à ses tendances les plus radicales.Les “solutions” de M. Sarkozy n’en sont pas. Le problème n’est pas de maîtriser, ou de faire semblant de maîtriser, les flux d’immigration. Il est de les inverser. Contrôler les frontières, instaurer la préférence nationale, réformer le code de nationalité, expulser les clandestins et les criminels étrangers, organiser le retour des immigrés légaux non européens dans leur pays d’origine, avoir une véritable politique de développement pour fixer les populations... voilà les pistes que préconise le Front National depuis des années. L’immigration dite “choisie” ne se substituera pas à l’immigration “subie”, légale ou clandestine. Elle s’y ajoutera. Pour trois raisons.Un : rien dans la loi ne met fin aux deux principales causes de l’immigration légale que sont le mariage avec un Français (en augmentation exponentielle) et le regroupement familial, ou n’organise vraiment la lutte contre l’immigration clandestine.Deux : le pillage des élites du tiers monde portera un grave préjudice au développement de ces pays et sera donc un facteur aggravant de l’immigration en général.Trois : la France sera confrontée à une immigration “intra-européenne” de non-Européens admis comme résidents dans l’un des 24 autres Etats membres et qui pourront venir vivre sur son sol au nom de la liberté de circulation et d’installation des personnes. Les 700.000 clandestins régularisés en Italie ou les 600.000 d’Espagne auront ce droit. »

Jean-François Touzé : “Le ministère de l’Immigration de Sarkozy n’est qu’un gadget électoral !”


Jean-François Touzé, membre du bureau politique du FN


« En annonçant son intention de créer, s’il était élu, un ministère de l’Immigration et de l’identité nationale, Nicolas Sarkozy a eu - au-delà du simple calcul visant à séduire l’électorat lepéniste - un mérite: celui de poser le problème de l’immigration. Immigration dont les effets se font sentir dans les proportions que l’on sait, et qui a pour conséquence la destruction lente, progressive, mais inéluctable, de ce qui, de siècle en siècle, a construit notre civilisation et qu’il faut bien appeler l’identité nationale. Si Nicolas Sarkozy a pu, par la force évocatrice de l’association Immigration/Identité le rappeler, nous ne nous en plaindrons pas.Le caractère artificiel de la proposition ne peut pourtant pas être ignoré. Ce ministère spécifiquement consacré à l’Identité supposerait un travail interministériel constant, dans la mesure où l’identité relève aussi bien de l’Education nationale, des Anciens combattants, de la Défense nationale, des Affaires étrangères, de la Famille, de la Culture, etc. La gestion des flux migratoires et de leur contrôle appartient au ministère de l’Intérieur. On voit bien l’inutilité d’une nouvelle structure ministérielle dont l’évocation appartient, à l’évidence, au domaine du gadget. Une question se pose enfin : pourquoi Nicolas Sarkozy, aux affaires depuis cinq ans, ferait-il demain ce qu’il n’a pas fait jusqu’à maintenant ? Il n’est pas question de nier ici les contraintes qui sont celles d’un ministre, fût-il d’Etat, qui ne dispose certes pas de la liberté d’agir à sa guise. Mais tout de même… Le Nicolas Sarkozy qui veut défendre l’Identité nationale face à l’immigration est-il si différent de celui qui se déclarait, il y a deux ans, partisan du droit de vote des immigrés ? Du ministre de l’intérieur qui donnait les clés de la représentation musulmane en France aux islamistes radicaux et salafistes de l’UOIF, et vantait les mérites de la discrimination positive ?De la même façon que la guerre est une affaire trop sérieuse pour être confiée aux militaires, le sort de la France - et singulièrement pour ce qui est de son identité - ne peut être confiée à ceux qui, depuis trente ans, l’ont amenée au bord du gouffre. Le système agonise. Il est urgent de créer les conditions de la reconstruction nationale par la mise en oeuvre d’une vraie politique de Salut public. La simple “rupture” dans la continuité ne peut y suffire. »

PRÉSIDENTIELLE : 9 RAISONS QUI NOUS EMPÊCHENT DE VOTER SARKOZY
Comment peut-on se dire de droite et réclamer le droit de vote pour les immigrés ? C’est pourtant cet incroyable paradoxe qu’a tenté Nicolas Sarkozy. Ce dernier emploie volontiers un langage pugnace, en disant qu’il faut “nettoyer les cités au Kärcher” et pratiquer la “tolérance zéro” envers les “racailles”. Ce ne sont, hélas, que des mots. D’une part, sa politique est, en réalité, inefficace et laxiste : depuis près de quatre ans qu’il est chargé de l’immigration comme ministre de l’Intérieur, la situation n’a jamais été aussi mauvaise dans les banlieues, comme l’ont démontré les émeutes ethniques d’octobre- novembre 2005.D’autre part, quand il s’exprime dans un journal de gauche, Sarkozy n’hésite pas à faire une profession de foi immigrationniste, comme dans Libération, le 23 décembre 2005 (voir ci-dessous).Sur la question de l’immigration, Sarkozy tient en permanence un double langage. Quelle est la vérité du personnage ? Si l’on en juge, objectivement, d’après les décisions qu’il a prises et les propositions qu’il fait, force est de reconnaître qu’il est plus à gauche que la gauche, dans ce domaine. Voilà pourquoi il ne mérite pas les voix de ceux qui luttent contre les politiques d’immigration incontrôlée. Le 22 avril, pas une voix pour Sarkozy !
1. Sarkozy a relancé l’immigration légaleL’immigration était officiellement arrêtée depuis 1974. Les gouvernements de gauche n’étaient eux-mêmes jamais revenus sur ce principe, qui connaissait, hélas, bien des exceptions. Arrivé au ministère de l’Intérieur en juin 2002, Sarkozy s’est empressé de proclamer que la France avait besoin d’immigration, en condamnant “la politique d’immigration zéro”. Puis il a proposé des “quotas” d’immigrés. Dans ses discours de campagne, il martelle son “ouverture” à l’Autre, et son envie de gouverner une France multiraciale. Quand il parle, aujourd’hui, d’une “immigration choisie”, il faut comprendre qu’il a choisi d’accepter toujours plus d’immigration !
2. Sarkozy a été laxiste face à l’immigration illégaleTrouvant que le gouvernement socialiste de Lionel Jospin avait été trop sévère à l’égard des immigrés illégaux, qu’il appelle des “sanspapiers”, il a multiplié, en 2002, les circulaires aux préfets pour leur demander d’être toujours plus complaisants. En particulier, pour fermer Sangatte, il a accordé un titre de séjour en France à tous les immigrés illégaux de ce centre qui ne réussissaient pas à entrer en Angleterre ! Plus récemment, il a pris “la décision lourde (sic) d'arrêter les expulsions [des immigrés illégaux] durant l'année scolaire” pour les enfants qui vont à l’école, et pour leurs parents. L’affaire de l’école Rampal, où des policiers ont arrêté, le 20 mars dernier, un immigré illégal chinois, confirme son laxisme. Loins d’avoir contrevenu aux ordres en interpellant un parent d’élève en situation illégale à la sortie d’une école, les agents de l’ordre surveillaient un bar borgne, où l’on avait trafiqué des armes. Pour éviter tout incident durant sa campagne présidentielle, la dernière décision du ministre de l’Intérieur Sarkozy fut d’interdire aux policiers l’arrestation des immigrés illégaux à moins de quatre cents mètres d’une école, ce qui revient, les choses et les villes étant ce qu’elles sont, à suspendre de fait tout contrôle !
3. Sarkozy a favorisé l’islamisation de la FranceNicolas Sarkozy restera dans l’histoire comme le ministre de l’Intérieur qui a institutionnalisé la présence de l’islam en France, en créant le Conseil français du culte musulman. De son propre aveu, il souhaitait ainsi donner naissance à un “islam de France” destiné à remplacer “l’islam en France”. De la sorte, il a contribué à enraciner l’islam dans la terre et la société françaises, sans pour autant réussir à l’édulcorer. En effet, le principal effet de ce Conseil élu aura été de donner un surcroît de légitimité et de visibilité à l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), émanation française des Frères musulmans, une organisation si extrémiste qu’elle est interdite dans de nombreux pays musulmans ! Enfin, comme si cela ne suffisait pas, il souhaite réformer la loi de 1905 pour permettre le financement des mosquées par l’État et les collectivités publiques. M. Sarkozy est donc le complice de l’islamisation de la France.
4. Sarkozy a accordé un “droit de séjour infini” aux criminels étrangersIl a empêché l’expulsion hors de France des criminels et délinquants étrangers à l’issue de leur peine de prison en faisant voter une loi qui leur attribue un droit de séjour perpétuel en France, sous prétexte de leur épargner une prétendue “double peine”. Il a ainsi satisfait une revendication de l’extrême gauche (relayée, au sein de la majorité, par le maire-député UMP de Versailles, Etienne Pinte). La preuve par l’exemple de la nocivité d’une telle réforme a été apportée par ce qu’il est convenu d’appeler “l’affaire Cherif Bouchelaleg”. Menacé d'expulsion en 2002, après de multiples condamnations pour des vols, bagarres et conduite en état d'ivresse, Nicolas Sarkozy avait volé au secours de cet immigré algérien, le prenant pour symbole de sa lutte contre la “double peine”. En janvier 2003, il avait affirmé que c'était ce cas précis qui l'avait fait “changer d'avis” sur la “double pein”e : “J'ai vu la situation: il a six enfants nés en France. J'ai considéré que ce n'était pas humain, quoi qu'ait fait M. Bouchelaleg, de punir ses enfants et de les priver de leur père”. Jusqu’à ce que le même homme, le 29 août 2006, ne force un barrage de police chargé de la protection du Premier ministre Dominique de Villepin ! Avec la suppression de la “double peine” les délinquants et criminels étrangers sont maintenant “chez eux chez nous”. Comment, dès lors, parler d’immigration “choisie” ?
5. Sarkozy veut dissoudre l’identité française dans le métissageNicolas Sarkozy ne partage pas la vision de la France des patriotes. Son but est de noyer notre patrie sous des flux incessants d’immigrés et transformer notre identité nationale en melting pot “à l’anglo-saxonne”. Ses références incessantes à ses origines immigrées donnaient déjà une indication sur ses projets réels. Depuis qu’il est en campagne, le doute n’est plus permis. Là encore, il suffit de le laisser parler : “La France éternelle, ce n’est pas pour moi la France éternellement identique à elle-même. C’est la France [...] qui se métamorphose tous les jours. C’est la France dont le visage change imperceptiblement à chaque fois que parmi les Français apparaît un nouveau visage.” Ou encore, le 14 janvier 2007, lors de son discours au Congrès de l’UMP : “Je veux être le président d’une France qui aura compris que la création demain sera dans le mélange, dans l’ouverture, dans la rencontre, je n’ai pas peur du mot... dans le métissage.” Citons encore l’analyse complaisante du Monde, le 9 février dernier : “Après avoir assuré ses électeurs les plus à droite, [...] qui lui demandent une vision de la France, M. Sarkozy peut se lancer dans l'éloge du métissage des cultures, du mélange et de la diversité.”
6. Sarkozy est hostile à la nationalité par filiationLe droit du sang, ou principe de filiation, le révulse : ignorant que c’est la base du droit de la nationalité en vigueur dans notre pays depuis deux siècles, il suggère que c’est un principe raciste et se dit, en revanche, “très attaché à la notion de droit du sol”. Or, le droit du sang (jus sanguinis) figure actuellement à l’article 18 du code civil : “Est Français l'enfant, légitime ou naturel, dont l'un des parents au moins est Français” (in chapitre II - “De la nationalité française d'origine” - Section I - “Des Français par filiation” ; cf. l’article 10 du code civil de 1804, disposition en vigueur le 18 mars 1803 : “Tout enfant né d'un Français en pays étranger, est Français.”). A ceux qui s’étonneraient qu’un ministre de l’Intérieur puisse ignorer le b.a.-ba du droit de la nationalité, nous conseillerions de se procurer un enregistrement de l’émission “Cent minutes pour convaincre”, sur France 2, le 9 décembre 2002.
7. Sarkozy veut donner la priorité aux étrangers sur les Français avec la “discrimination positive”Nicolas Sarkozy est un fervent partisan de la politique dite de “discrimination positive” qui est en réalité extrêmement néfaste, puisqu’elle consiste à brader le principe républciain d’égalité devant la loi, pour favoriser, par des procédés tels que les quotas, avoués ou non, les individus issus des “minorités visibles”, c’est-à-dire essentiellement les populations originaires d’autres continents que le nôtre. De la sorte, en favorisant les personnes issues de l’immigration, il va nécessairement défavoriser les autochtones. A ses yeux, cette politique devrait permettre de réussir enfin l’intégration des immigrés. En réalité, elle ne réussira qu’à aggraver les discriminations que les Français subissent dans leur propre pays, tout en jetant le soupçon de favoritisme sur les immigrés qui auraient “réussi” par leur seul mérite. Loin de contribuer à la concorde nationale, cette politique fausse va donc aggraver encore le fossé entre les communautés et doper les revendications et les chantages de nature communautariste.... Sarkozy veut imposer à la France un modèle communautaristeAlors qu’il prétend combattre le communautarisme, Nicolas Sarkozy ne travaille qu’à le promouvoir. Dès qu’il communique avec le « représentant » d’une communauté, il ne peut s’empêcher d’y voir une source de votes. De la sorte il révêle sa vraie nature et ses vraies ambitions. Dans une interview accordée au magazine homosexuel Têtu, du mois d’avril 2007, et dont une copie a été transmise sur internet aux membres de Gay Lib, l’association homosexuelle de l’UMP, Nicolas Sarkozy, a déclaré : “J’ai accordé deux fois plus de carte de séjours à des étrangers malades que le gouvernement de Lionel Jospin, dont de très nombreux porteurs du VIH.” Et de s’engager, à propos des partenaires immigrés pacsés, à donner les mêmes droits “que le mariage dans les rapports entre étrangers et Français”. Il révèle enfin avoir demandé aux préfets de “toujours répondre favorablement aux demandes de l’association Act- Up” concernant les demandes d’étrangers homosexuels malades. Il conclut : “Si vous être persécuté pour votre orientation sexuelle, vous devez pouvoir bénéficier du droit d’asile en France” ! Qu’on ne se méprenne pas : à ses yeux, les patriotes de la droite nationale ne constituent qu’une niche électorale de plus. La preuve ? Sa déclaration dans l’avion qui l’emmenait en Martinique, citée par Le Figaro du 29 mars : « En petit comité, mercredi, lors du vol aller vers les Antilles, Nicolas Sarkozy avait dressé un bilan totalement positif de son opération “identité nationale” : “J'ai pris six points dans les sondages, et j'ai cassé Bayrou !” »
9. Sarkozy veut donner le droit de vote aux étrangersSarkozy s’était prononcé, dès 2001, pour le droit de vote des immigrés, dans son livre Libre. Il a récidivé en 2005, dans une déclaration, trop vite oubliée, qui a suscité, sur le moment, une émotion légitime, à droite. Il soutient donc une réforme qui, outre le fait qu’elle bafoue le principe républicain de la souveraineté nationale, aboutirait à accentuer considérablement la pression des revendications communautaristes sur les élus locaux mais aussi nationaux, puisque les maires sont souvent aussi des députés et qu’ils élisent les sénateurs. Cette réforme chère à Sarkozy est donc de nature à refuser aux Français le droit élémentaire d’être maîtres chez eux !

Il l'a dit !Ce que pense vraiment Sarkozy :
« Depuis quatre ans, j'ai porté des débats qui, dans nombre de cas, étaient en opposition frontale avec les thèses du Front national. Le FN, par exemple, se bat sur le thème de l'immigration zéro. Je n'ai jamais défendu cette thèse. J'ai défendu les quotas d'immigrés, c'est-àdire une immigration positive. Je suis l'homme politique en France qui s'est le plus battu pour la discrimination positive. C'est une idée nouvelle qui est exactement le contraire de l'idéologie véhiculée non seulement par l'extrême droite, mais aussi par une partie de la droite. Troisièmement, j'ai écrit dès 2001, dans mon livre Libre, que j'étais favorable au vote des étrangers aux municipales. Je ne crois pas que Jean- Marie Le Pen soit d'accord pour donner le droit de vote aux immigrés. Quatrième élément : j'ai été celui qui a porté la question de l'islam en France. J'ai dit que l'islam était une grande religion de France, qu'elle devait être représentée dans le cadre des institutions de la République, […]. J'ai d'ailleurs été attaqué violemment sur ce sujet par Villiers et Le Pen. Cinquième élément : je suis le ministre de l'Intérieur qui a fait voter la suppression de la double peine à l'unanimité. Sixième élément : pour les lycéens dont les parents n'ont pas de papiers, j'ai pris la décision lourde d'arrêter les expulsions durant l'année scolaire ; sur toutes ces questions, j'ai exprimé un diagnostic et une vision de notre société. »Nicolas Sarkozy, entretien accordé à Libération, 23 décembre 2005« En petit comité, (...) Nicolas Sarkozy a dressé un bilan totalement positif de son opération “ identité nationale” : “J'ai pris six points dans les sondages, et j'ai cassé Bayrou”. »Le Figaro, 29 mars 2007« J’ai accordé deux fois plus de carte de séjours à des étrangers malades que le gouvernement de Lionel Jospin. [...] J’ai toujours répondu favorablement aux demandes de l’association Act-Up concernant les demandes d’étrangers homosexuels malades [...] Si vous êtes persécuté pour votre orientation sexuelle, vous devez pouvoir bénéficier du droit d’asile en France. »Entretien accordé au magazine homosexuel Têtu, avril 2007« L’immigration, c’est un grand sujet. La France est un pays qui s’est construit par l’ouverture ; je veux que la France reste ouverte, accueillante et généreuse. »Journal de 20 heures de TF1, 14 mars 2007« Je veux être le président d’une France qui aura compris que la création, demain, sera dans le mélange, dans l’ouverture, dans la rencontre, je n’ai pas peur du mot,... dans le métissage. »Discours du congrès de l’UMP, 14 janvier 2007.« La France éternelle, ce n’est pas la France éternellement identique. C’est la France [...] qui se métamorphose tous les jours. C’est la France dont le visage change à chaque fois que parmi les Français apparaît un nouveau visage [...] C’est l’intelligence collective qui enfante l’avenir, c’est le métissage des cultures et des idées, le mélange, le brassage qui est la principale force de création dans tous les domaines. »

Discours de Besançon, 13 mars 2007



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